Au 4e jour du procès des meurtriers de Kevin et Sofiane, devant la cour d'assises des mineurs de Grenoble, la pression est montée d'un cran. Lors de l'audience à huis clos, ce jeudi 5 novembre, une avocate a révélé qu'elle avait été la cible de menaces de mort.
Maître Hafida El Ali, avocate des Parties Civiles, a en fait été menacée au mois d'avril par un SMS reçu sur son téléphone. "Si tu ne lâches pas l'affaire d'Echirolles, on va te buter salope, sale vendue d'Arabe".
"C'est scandaleux, on fait notre travail, pour défendre une cause, les victimes, et on nous en empêche", a commenté l'avocate après ces révélations.
Une affaire dans l'affaire qui vient s'ajouter aux fameux profils Facebook de trois des accusés qui, alors qu'ils étaient incarcérés, provoquaient. Ce qui semble évident pour les avocats de la défense, c'est que l'effet de groupe est "une entrave à l'expression personnelle des accusés".