On sait qu'il n'y a pas eu une rixe à Echirolles le 22 septembre 2012. Le scénario est plus complexe. Le drame final a été précédé de plusieurs affrontements. Pourquoi la police n'est-elle pas restée en alerte après les premiers échanges violents? C'est une question évoquée par des avocats.
Procès de la rixe d'Echirolles: les faits"Ce sont des jeunes des quartiers qui se disputent entre eux, ça n'intéresse pas la police", lance Me Ripert, avocat d'un des accusés. Le défenseur est persuadé que si la police, -après être intervenue une première fois-, avait continué à surveiller ces jeunes, les morts de Kevin et Sofiane auraient peut-être été évitées. "Une demi-heure avant les événements du Parc Maurice Thorez", justifie encore Me Ripert, "les policiers avaient fait une patrouille dans ce parc. S'ils étaient restés un peu plus, la rixe finale, mortelle, n'aurait pas pu avoir lieu."
Interview
Me Metaxas, avocat d'un accusé qui comparaît libre, parle, lui, d'une "responsabilité collective". "Les choses ne sont pas aussi simples que dans la chanson de Calogero", relève-t-il. Il fait également remarquer que "les policiers sont repartis alors qu'on est dans une cité et qu'il y a des armes sur place".
Interview