Daniel "Babar" Bellanger, figure du banditisme, et son complice ont été condamné jeudi 13 février à six de prison par la cour d'assises du Puy-de-Dôme pour l'attaque d'un distributeur de billet à La Monnerie-le-Montel en 2015. Le troisième accusé, qui a toujours nié sa participation, a été acquitté.
Le procès de Daniel Bellanger, présenté comme une figure du banditisme, et de deux autres hommes accusés du braquage d'un distributeur de billets en 2015 à La Monnerie-le-Montel s'est achevé jeudi 13 février devant la cour d'assises du Puy-de-Dôme. Daniel Bellanger dit « Babar », 62 ans, et son complice Nasr'Eddine R, 46 ans ont été condamné à six ans de prison. Smail Cheurfy, 64 ans, a été acquitté. Les trois hommes étaient jugés à Riom pour "vol en bande organisée" et "destruction volontaire du bien d'autrui en bande organisée par un moyen dangereux pour les personnes".
Pour Daniel Bellanger et son complice, les jurés ont donc prononcé une peine de six ans d'emprisonnement. Une peine inférieure de deux ans à celle requise par l'avocat général, mais qui apparaît comme extrêmement sévère pour les avocats de la défense.
« La cour nous a partiellement suivi et n'a pas retenu la bande organisée. Mais c’est une peine très sévère. Je pense que le nom de Daniel Bellanger n’y est pas pour rien » analyse MeValérie Cepoi, son avocate.
Le troisième homme acquitté
La trace d'ADN, retrouvée sur l'air bag de la voiture accidentée qui a servi au braquage, n'aura donc pas suffi à convaincre les jurés de la cours d'assises du Puy-de-Dôme de la culpabilité de Smail Cheurfy. Un homme, âgé de 64 ans, et qui depuis son arrestation n'a cessé de clamer son innocence. Il a donc été finalement mis hors de cause.
« Je suis rassuré, j’ai fait confiance à la justice, elle a rendu justice. Je suis content pour toutes ces épreuves qui se terminent bien » confie Smail Cheurfy
C'est lors de perquisitions menées suite à l'attentat commis sur les Champs-Elysées par Karim, son neveu, en 2017, que l’ADN de Smail Cheurfy avait pu être assoccié à son nom. Une trace qui l'a envoyé en détention provisoire pendant 18 mois.
« C’est un vrai soulagement, c’est un monsieur que j’ai rencontré pour la première fois au parloir, qui était très affaibli, qui vivait un cauchemar. Il ne savait pas trop ce qui lui arrivait, cette affaire le dépassait » explique son avocate, Me Melissandre Gaudin