Dans les laboratoires de l’école d’ingénieurs Sigma de Clermont-Ferrand, des chimistes analysent les plantes médicinales pour découvrir leurs vertus thérapeutiques et mettre au point de nouveaux médicaments.
Sur la paillasse d’un des laboratoires de l’école d’ingénieurs Sigma Clermont sur le campus des Cézeaux à Aubière dans le Puy-de-Dôme, une plante bien connue en Auvergne : la reine des prés, spiraea ulmaria selon son ancien nom latin, qui a donné la très célèbre aspirine. Elle fait partie des 80 000 plantes médicinales répertoriées dans le monde, dont 10% seulement a fait l’objet d’études scientifiques.
Elle va nous servir de fil rouge pour découvrir toutes les étapes, du broyage à l’analyse au spectromètre de masse, qui permettent d’identifier le potentiel de chaque plante. Une véritable enquête menée par Pierre Chalard, enseignant-chercheur et ses équipes pour en isoler les principes actifs, connus ou à déceler.
Passant dans les mains des chimistes puis des médecins et des pharmaciens, les molécules qui composent les plantes médicinales étudiées dans les laboratoires déboucheront peut-être un jour sur de nouveaux médicaments.