La pâte de fruit, un produit traditionnel, mais porteur... Dans le Puy-de-Dôme, la confiserie de Charbonnier-les-Mines, qui emploie 10 salariés, est à l'étroit dans ses locaux vétustes. Sa production a plus que quadruplé ces dernières années aussi l'entreprise doit rapidement déménager.
La « Confiserie du Lembron » à Charbonnier-les-Mines (dans le Puy-de-Dôme, à la limite de la Haute-Loire) a vu le jour dans les années 90 dans cet ancien bassin minier. En 2011, la petite entreprise artisanale a été rachetée par un homme d’affaires lyonnais qui a su faire fructifier l’activité. De 2015 à 2016, la production de pâtes de fruits est passée de 14 à 55 tonnes et l’emploi de 2 à 10 salariés.
Stéphane Kaci, président de la SAS Socoriz (qui dirige deux autres entreprises de l’agroalimentaire dans la distribution de riz et pâtes et dans le vin) n’entend pas en rester là, mais il se heurte actuellement à un problème de bâtiment. La société est en effet à l’étroit dans son entrepôt un peu vétuste de Charbonnier-les-Mines, propriété de l’ancienne communauté de communes du Lembron, et les pourparlers avec la nouvelle Agglo Pays d’Issoire n’ont rien donné. Dans l’attente de trouver de nouveaux locaux, l’entreprise ne peut donc pas partir à la conquête de nouveaux clients. Pourtant, selon Stéphane Kaci, ce petit marché de niche est prometteur. « Nous sommes les seuls à proposer un produit avec 70% de pulpe de fruits, une pâte de fruit auvergnate avec de la pulpe de fruits français, sans colorant ni conservateur », explique-t-il.
Les produits sont distribués dans la France entière dans la grande distribution mais aussi dans des enseignes spécialisées dans l’alimentation sous la marque « Confiserie du Lembron ». Le responsable explique que son objectif serait de doubler sa production avec à la clef de nouveaux emplois dans les prochaines années. Aussi lance-t-il un appel pour trouver rapidement un nouveau bâtiment industriel à louer. Il annonce qu’il a décidé de déménager avant la fin de l’année mais espère bien d’ici là trouver une solution à proximité de Charbonnier car il aimerait conserver sa main d’œuvre actuelle formée et investie dans cette production artisanale.
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