La cour d'appel de Riom (Puy-de-Dôme) se réunissait lundi 2 juillet sur le sort du squat de la Pardieu (à Clermont-Ferrand) géré par le Réseau Education sans frontières (RESF) depuis septembre 2017. Elle décidera le 18 juillet s'il doit être évacué.
Il faudra attendre encore. La cour d'appel de Riom (Puy-de-Dôme) a décidé lundi de mettre en délibéré l'évacuation du squat de mineurs isolés "5 Etoiles" (ou 5E) à Clermont-Ferrand au mercredi 18 juillet 2018. De nombreuses associations humanitaires comme le Réseau Education sans Frontières ou la Ligue des Droits de l'Homme étaient présentes avec les migrants concernés à l'audience, défendus par l'avocat Maître Jean-Louis Borie.
Près d'une quarantaine de mineurs originaires d'Afrique subsaharienne occupent depuis septembre 2017 un terrain dans le quartier de la Pardieu : sans abri, ils se sont répartis dans deux grandes maisons, pour former ce qu'on appelle squat "5 Etoiles".
Les propriétaires avaient déjà engagé une procédure d'expulsion et saisi la justice au début de l'année : en février 2018, le Tribunal de Grande instance de Clermont-Ferrand avait alors refusé de statuer sur l'expulsion des occupants, évoquant un risque de "trouble à l'ordre public".
Les associations humanitaires qui les encadrent dans le squat (RESF, Ligue des Droits de l’Homme, DAL 63, Cimade), en donnant des cours par exemple, réclament un délai pour trouver des solutions d'hébergement alternatives.