Mardi 18 octobre, à l’appel de plusieurs syndicats, entre 2 000 personnes selon la police et 4 000 personnes d'après les organisateurs ont manifesté dans les rues de Clermont-Ferrand. Elles se sont mobilisées pour une hausse des salaires et la défense du pouvoir d’achat.
Mardi 18 octobre, les salariés sont appelés à cesser le travail et à manifester, pour une hausse des salaires et contre les réquisitions de grévistes dans les raffineries. Parmi les 150 points de rassemblement, une manifestation a eu lieu à Clermont-Ferrand, à l’appel de la CGT, FO, Solidaires, FSU et les organisations de jeunesse Fidl, MNL, Unef et Vie lycéenne. Le cortège s’est élancé de la place Delille vers la préfecture du Puy-de-Dôme, pour des prises de parole. D’après la police, on comptait 2 000 manifestants dans les rues de la capitale auvergnate alors que les organisateurs annonçaient 4 000 participants. Le pouvoir d’achat était le mot d’ordre principal des manifestants.
"Cela va aller loin"
Frédéric Bochard, secrétaire de l’UD FO du Puy-de-Dôme, indique : « Cela ira jusqu’au moment où le gouvernement répondra aux revendications. Ce gouvernement, qui est particulièrement sourd aux revendications, est aussi provocateur. Non seulement, il refuse de répondre aux revendications immédiates sur les salaires, mais il continue sa remise en cause des services publics. Il a prévu d’attaquer les retraites. Cela va aller loin parce qu’il faut que les revendications soient entendues. Il faut que le gouvernement abandonne ses projets et réponde tout de suite ».
Différentes professions représentées
Dans le cortège de Clermont-Ferrand, on pouvait aussi voir des représentants de partis politiques comme le PCF et les Insoumis. Etaient aussi présents de nombreux enseignants, des étudiants, quelques Gilets jaunes, des employés territoriaux, des douaniers. Au sein du cortège, on pouvait aussi compter du personnel de la construction, des salariés de Michelin, des employés de Trelleborg ou encore des salariés de l’hôtellerie. Environ 200 manifestants qui s’étaient rassemblés un peu plus tôt devant le rectorat pour dénoncer la réforme des lycées professionnels sont ensuite venus grossir les rangs de la manifestation.