Dans une interview au Figaro publiée le 3 juillet, l'ancien trois-quarts de l'ASM Clermont Auvergne pose son regard sur sa carrière et sur le rugby d'aujourd'hui, avec quelques anecdotes croustillantes.
Les "frissons" du sacre de 2010, les finales perdues, les excès d'un rugby devenu professionnel … Aurélien Rougerie se livre dans une interview au Figaro. Mais cette fois, l'ancien capitaine des jaune et bleu va plus loin que d'habitude.
On y apprend notamment à quel point son rôle de capitaine a été pour lui à la fois enrichissant et pesant. "Roro" en profiter pour s'interroger sur le manque d'un leader évident dans l'effectif actuel du club : "Aujourd'hui, j'ai beau chercher, c'est plus compliqué ! Parra, Lopez, Lapandry, peut-être …"
On découvre aussi qu'Aurélien Rougerie a du "recadrer" certains de ses coéquipiers, "à la limite du harcèlement" avec Wesley Fofana ou faisant la leçon à Damian Penaud, "qui arrivait en retard, en tongs et un œil encore fermé aux entraînements".
On y apprend aussi qu'il a été volontairement "très désagréable avec les journalistes" lors de la coupe du monde 2011 "pour faire diversion" et "protéger les jeunes qui étaient très exposés."
Surtout, on retient ce constat un peu désabusé à propos du rugby moderne et de la professionnalisation : "on a perdu de l'insouciance. C’est devenu un travail comme un autre, répétitif et un peu chiant. Heureusement que la passion est toujours là, sinon le rugby serait déjà mort…"
Désormais dans l'encadrement du club où il a joué toute sa carrière, Aurélien Rougerie va pouvoir envisager sa contribution au rugby sous un autre angle et avec sans doute un nouveau regard.
> L'interview complète est à lire sur le Figaro