Bbox: le célèbre club clermontois victime de la mode

Il a été l'un des clubs les plus en vogue de son époque mais aujourd'hui il ne fait plus recette. Fermé depuis le 1er janvier, le BBox revoit ses ambitions à la baisse et ne deviendra pas, comme son gérant l'avait envisagé un restaurant.

La plupart des moins de trente ans y ont déjà fait la fête et pourtant le BBox ne les accueillera plus. Alors qu'il avait envisagé de transformer son établissement, fermé depuis le 1er janvier, en restaurant, son gérant Nazim Habban envisage éventuellement d'y créer un club, plus petit et réservé à une clientèle plus âgée, ne pouvant que constater que le monde de la nuit ne fait plus recette comme à l'époque de l'ouverture de l'établissement, en 2005.
"On a décidé de fermer parce qu'on avait pas bien le choix, explique-t-il. En raison du manque de fréquentation, il fallait faire quelque chose, prendre une décision... Et fermer le 1er janvier était la bonne. Je me souviens avoir fait plus de 11.500 entrées en quatre jours la première semaine d'ouverture. Mais c'était une autre époque. Les gens sortaient, on avait aussi des artistes qui attiraient les foules comme David Guetta ou Martin Solveig, donc forcément on faisait du monde. Ensuite le monde de la nuit a évolué, ces fameux artistes n'ont plus joué dans les clubs et sont partis remplir des zeniths, des stades ou des salles de concert..."
Dix ans après son ouverture, le BBox, l'un des plus grands clubs de France, est donc victime de la mode. Et doit maintenant trouver la bonne formule pour sa reconversion.

Que va devenir le BBox, la célébre discothèque clermontoise fermée depuis le 1er janvier ? Intervenant: Nazim Abbad, propriétaire du Bbox club. ©France 3 Auvergne

 

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