La chambre de l’instruction de la Cour d’appel du Puy-de-Dôme a rejeté, mercredi, la demande de remise en liberté de Cécile Bourgeon, la mère de la petite Fiona.

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Pour la seconde fois, la demande de remise en liberté de Cécile Bourgeon a été rejetée, mercredi, par la Cour d’appel de Riom, dans le Puy-de-Dôme. La veille, l’avocat général avait mis en avant un « risque de pression et de concertation » à l’égard des témoins et de possibles troubles à l’ordre public si Cécile Bourgeon était assignée à résidence chez sa mère à Perpignan. Les magistrats de la chambre de l’instruction sont donc allés dans le sens du maintien de la mère de la petite Fiona en détention.

Une décision que ses avocats, Maîtres Gilles-Jean et Renaud Portejoie, jugent « incompréhensible ». Dans un communiqué, ils annoncent saisir la Cour de Cassation. Les avocats ont déposé une nouvelle demande de mise en liberté. "Nous n'avons pas le droit de renoncer devant une injustice flagrante" ont-ils indiqué.

En novembre dernier, Cécile Bourgeon avait été acquittée des coups mortels. Elle avait été condamnée à 5 ans de prison pour « non-assistance à personne en danger » et « dénonciation de crime imaginaire ». Reconnu coupable des coups mortels, son compagnon, lui, avait écopé de 20 ans de prison. Le parquet et l’avocat du beau-père de Fiona avaient fait appel. C'est devant la Cour d’assises de Haute-Loire que Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf seront jugés une seconde fois, probablement courant juin. Le corps de la petite fille de 5 ans n’a jamais été retrouvé.

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