Et si le Tour de France partait de Clermont-Ferrand à l'occasion d'une des prochaines éditions ? C'est en tout cas le souhait d'Olivier Bianchi, le maire de la commune, qui a fait acte de candidature. On parle même de la possibilité d'organiser le Grand Départ au pied du puy de Dôme.
Mardi, le site Sports Auvergne révélait que la ville de Clermont-Ferrand avait fait acte de candidature pour accueillir une étape du Tour de France dans les prochaines années. Il faut dire que le dernier passage du peloton au pied de Vercingétorix remonte à 1988. A nos confrères, Olivier Bianchi explique s’être porté candidat « plutôt pour 2018 ou 2019 ».
Jeudi matin, le maire clermontois a apporté des précisions sur l’antenne de France Bleu Pays d’Auvergne. « Dans le cadre des réflexions que nous avons avec le président du Conseil départemental, Jean-Yves Gouttebel, sur l’évolution touristique du département avec la communauté urbaine qui va prendre cette compétence, nous pensons que c’est important d’avoir ce temps d’exposition et que ça pourrait être une bonne chose pour Clermont-Ferrand », explique-t-il.
Tout est possible, jusqu’au Grand Départ
Par le passé, Clermont-Ferrand a été ville hôte du Tour de France à 13 reprises (11 départs, 2 arrivées), chiffre auquel il faut ajouter les 5 arrivées au sommet du puy de Dôme. Quelle hypothèse aurait la préférence de la commune pour un retour du 3e événement sportif le plus médiatisé au monde ? « Je ne ferme aucune porte », assure Olivier Bianchi, « départ, arrivée, puy de Dôme, tout est possible, et nous verrons avec les organisateurs du Tour parce qu’il faut concilier nos ambitions avec leur tracé ».En début de semaine, Sports Auvergne affirmait que Christian Prud’homme avait bien reçu la demande clermontoise. « Elle n’est pas au fond de la pile », a-t-il précisé avec un sourire, nous dit-on. Le patron du Tour n’a jamais caché son amour pour l’Auvergne, il y passe d’ailleurs chaque année des vacances en famille. Alors, aurait-il déjà, dans un coin de sa tête, un projet bien défini pour Clermont-Ferrand. On pense bien sûr au Grand Départ. Trente ans après, « ça aurait de la gueule », admet Olivier Bianchi.
Reste l’aspect financier du dossier. S’il a fallu 150 000 euros pour faire du Lioran l’arrivée de la 5e étape de l’édition 2016, donner le coup d’envoi du Tour à Clermont-Ferrand corsera nécessairement l’addition. On parle de 2 millions d’euros en moyenne ces dernières années. Une mise importante qui, selon les expériences précédentes, peut rapporter de 2 à 5 fois l’investissement initial. Ça fait forcément réfléchir…