Clermont-Ferrand a fait un pas de plus vers le statut de métropole grâce à l’adoption au parlement du projet de loi relatif au statut de Paris et à l’aménagement métropolitain. Elle pourra rejoindre les 15 métropoles déjà existantes en France.
Elle en porte le nom depuis le 1er janvier 2017, « Clermont Auvergne Métropole » mais elle n’est "que" communauté urbaine. La différence ne porte pas que sur les mots, elle traduit des différences de statuts dans le droit administratif français.
Le vote jeudi par le parlement d’un texte modifiant le statut de Paris en regroupant les 1er, 2ème, 3ème et 4ème arrondissements avec un seul maire comportait un volet qui doit entrainer la création de sept nouvelles métropoles en plus des 15 existantes : Saint-Etienne, Toulon, Orléans, Dijon, Tours, Metz et Clermont-Ferrand.
Une décision qui constitue le feu vert attendu par les 3 initiateurs de la métropole auvergnate : Clermont-Auvergne-Métropole, Riom-Communauté et Vichy-Communauté pour poursuivre le travail de création d’un nouvel Etablissement Public de Coopération Intercommunale, et notamment décider du sort de Thiers et Issoire qui sont de possibles alliés.
La nouvelle structure administrative, qui posséderait des pouvoirs renforcés en termes de compétences, est présentée par les élus comme "un pôle structuré pour rééquilibrer la grande région Auvergne Rhône Alpes avec une métropole solide à l’ouest du territoire".