Clermont-Ferrand : pourquoi la grève aux urgences du CHU se poursuit

Le personnel des urgences du CHU de Clermont-Ferrand prolonge son mouvement de grève démarré le 3 juillet dernier. Ils étaient quelques dizaines mardi 23 juillet à marquer le coup pour demander entre autre plus de moyens et une meilleure reconnaissance de leur travail. Mais surtout des embauches.
 

Le mouvement de grève aux urgences du CHU de Clermont-Ferrand qui a débuté le 3 juillet, se poursuit. Les urgentistes en grève se sont rassemblés le 23 juillet dans la matinée afin de manifester leur mécontentement à la direction. Un rassemblement symbolique, juste le temps de faire des déclarations à la presse. Car malgré la grève, infirmiers, aides-soignants et agents de service hospitaliers continuent d'assurer leurs missions. " On fait grève pour nos conditions de travail. Quand on fait les métiers que nous faisons on n'est pas là pour participer à une mauvaise prise en charge des patients. C'est donc pour ça aussi qu'on se met en grève " témoigne Mélanie aide-soignante.

En sous-effectif, le personnel des urgences demande des renforts. "On demande du personnel en plus pour les urgences et l'ouverture de lits d'aval au CHU. Cela permettrait un meilleur accueil, des soins de qualité, et permettrait surtout de faire baisser la violence des usagers causée par l'attente" témoigne Laurence infirmière. Au CHU de Clermont-Ferrand, les services accueillent en 150 et 180 patients chaque jour. Un nombre trop élevé par rapports aux effectifs restreints, dénonce les personnels en grève. Un infirmier, et un aide-soignant sont prévus en renfort cet été. Contactée la direction n'a pas souhaité s'exprimer. 
 

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