COVID dans le Puy-de-Dôme : « La décrue de la 5e vague se poursuit nettement »

Selon les chiffres quotidiens publiés par Santé Publique France, la cinquième vague de COVID est en reflux. Mais qu’en est-il dans le Puy-de-Dôme ? Le délégué de l’ARS analyse l’évolution de l’épidémie.

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Depuis ce lundi 28 février, le port du masque n’est plus obligatoire dans les lieux soumis au pass vaccinal. Fini le masque dans les musées, cinémas, restaurants. D’autres allègements du protocole pourraient suivre, selon l’évolution de l’épidémie de COVID dans l’Hexagone. Mais quelle est la situation dans le Puy-de-Dôme ? Jean Schweyer, directeur délégué de l’Agence régionale de santé du département, détaille certains éléments : « En matière de taux d’incidence on a amorcé une très forte baisse. On était à plus de 2 500 il y a quelques semaines, on est maintenant passé nettement en dessous de 800, avec un taux aujourd’hui de 711. On reste un peu supérieur à la région qui est à 574, mais c’est normal car on est impacté après. On baisse avec un petit décalage ».

"L’hôpital a tenu bon"

Pour le directeur délégué de l’ARS, l’hôpital a su répondre à la pression : « Les tensions hospitalières sont très stables. Il y a une vingtaine de personnes en réanimation dans le Puy-de-Dôme et 142 hospitalisations, un chiffre nettement en baisse. On est en train d’amorcer la décrue qui suit la baisse du taux d’incidence. Il n’y a pas de tensions hospitalières sur la partie COVID. L’hôpital a tenu bon ». Actuellement, dans le Puy-de-Dôme, le taux de positivité est de l’ordre de 25 %. Il a beaucoup baissé. C’est toujours le variant Omicron qui est prédominant. Jean Schweyer poursuit : « La décrue de la 5e vague se poursuit nettement. On continue de baisser. Le taux d’incidence le prouve. La baisse enregistrée la dernière semaine ne s’est pas interrompue, elle se fait au même rythme. Elle est clairement en train de s’installer. La prudence est une position de principe. Mais maintenant on est plus optimiste qu’au début du mois. Contrairement à la dernière fois où tous les éléments objectifs laissaient prévoir une baisse, là on est vraiment dedans. Le niveau de satisfaction est donc élevé ».

Une offre vaccinale qui évolue

Dans le département, les autorités de santé ont choisi de redimensionner l’offre vaccinale : « L’offre vaccinale va s’adapter. C’est lié à une baisse de la demande mais cela ne nous inquiète pas outre mesure. Les taux sont satisfaisants. Sur toute la population, on est à 78,9 % de personnes vaccinées avec deux doses. La région est à 76,7 % et la France entière est à 79,2 %. Le taux de rappel, c’est-à-dire la troisième dose est de 60,5 % dans le Puy-de-Dôme, alors que dans le reste de la France il est de 57,6 %. On a plus de 399 000 personnes qui ont reçu la troisième dose. En troisième dose, on n’atteindra pas le même niveau que la deuxième dose car on a un nombre important de personnes qui ont contracté le virus et qui du coup, ne doivent pas faire la troisième dose ».

Des centres de vaccination qui ferment

Il ajoute : « Maintenant qu’on a bien vacciné, il est normal que la baisse de la demande se produise. On a décidé de réorganiser l’offre dans les centres de vaccination. Mais on maintient une offre territorialisée, pour qu’on puisse se faire vacciner près de chez soi. Le centre de Polydôme va fermer le 4 mars. Toute son activité est rapatriée sur le CHU de Clermont-Ferrand. On maintient ouvert le centre de Croix-de-Neyrat. Le centre de Billom a fermé. Le secteur libéral peut répondre à la demande. Les centres de Chamalières et de Volvic vont fermer, comme les centres de vaccination des Combrailles. Des maisons de santé vont proposer la vaccination. Les centres de Riom, Thiers, Ambert, du Mont-Dore, Issoire restent ouverts. On s’est donné une vision jusqu’à fin mars ».

"Le virus continue d’exister, on le surveille très fortement"

Jean Schweyer tire des enseignements de la situation actuelle : « On a une diminution extrêmement forte de la vague. On a beaucoup de personnes qui sont vaccinées. On a eu un nombre important de personnes contaminées, mais grâce au vaccin, on n’a pas eu une augmentation des formes graves. On prévoit de continuer sur cette tendance très favorable. On est dans une baisse très forte de la circulation du virus. On constate aussi que les formes qui peuvent être faites ne sont plus des formes graves. C’est très corrélé au vaccin. Quand vous êtes protégé, principalement par le vaccin, éventuellement complété par une contamination, vous avez une bonne protection contre les formes graves du virus. Cela permet de vivre de façon un peu plus décontractée avec ce virus. Mais le virus continue d’exister, on le surveille très fortement ».  Face aux députés, jeudi 24 février, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a indiqué « envisager une levée du pass à la mi-mars » si la trajectoire de décrue se confirme, notamment en matière d’hospitalisations. Le ministre de la Santé a considéré avec « vigilance » et « optimisme » le retour à une vie « normale », qui pourrait être envisagé « dans les prochaines semaines ».

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