Près de Clermont-Ferrand, le refuge de l’association de protection des animaux (APA) ne désemplit pas. Il ne se passe pas un jour sans qu'un chat n'y soit abandonné...alors que les adoptions ralentissent.
A l’association de protection des animaux (APA) de Gerzat, près de Clermont-Ferrand, il y a eu une quinzaine d’adoptions de chats la dernière semaine de décembre. Si le choix du refuge est un engagement c’est aussi une sécurité pour l’animal et l’adoptant. Yoan Boudon, adoptant, explique : « C’est rassurant. On n’est pas jetés directement dans le grand bain avec plein d’éléments à gérer, plusieurs charges sur les épaules. On est accompagnés, il y a un suivi et c’est carrément bien. C’est cool ».
Des chatons plus nombreux
Ces dernières semaines, le nombre de chatons a augmenté dans ce refuge. Une situation inhabituelle pour la saison. Sensible à la luminosité et aux températures, la reproduction des chats pourrait être perturbée par la douceur de l’hiver. Marilyne Baroin, soigneuse, indique : « A cette époque-là, on a des chats qui n’ont pas été adoptés l’été, qui peuvent grandir au refuge ou qui vont être adoptés plus tard. On devrait avoir des chatons de 6-7 mois. Mais la semaine dernière, il est arrivé de voir des chatons de 3-4 mois ».
durée de la vidéo : 00h02mn10s
Près de Clermont-Ferrand, le refuge de l’association de protection des animaux (APA) ne désemplit pas. Chaque jour, un chat est abandonné. Les adoptions ralentissent.
Intervenants : Yoan Boudon, adoptant / Marilyne Baroin, soigneuse / Caroline Filleton, assistante de direction
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©C. Peltin / A-F. Souchon / B. Courtine
Des frais qui augmentent pour les propriétaires d'animaux
Qu’ils soient jeunes ou plus âgés, beaucoup de ces félins repartent avec de nouveaux propriétaires. Malheureusement, leur place ne reste pas vacante très longtemps. Chaque jour, un animal est abandonné à l’association. Quant aux adoptions, elles ralentissent. Caroline Filleton, assistante de direction, souligne : « Il y a peut-être un problème d’argent. Les gens ont moins envie de prendre en charge un animal, vu l’augmentation du prix des croquettes, des prix vétérinaires. Ils réfléchissent plus. Les chats sont les plus adoptés car cela demande un peu moins de suivi et un peu moins de temps en termes de balade. On n’a pas à promener un chat : c’est un peu plus indépendant. Les petits chiens partent aussi ». Dans ce refuge de Gerzat, 103 chiens et 90 chats vivent grâce à la générosité des Auvergnats. Les dons sont déductibles des impôts.
Propos recueillis par Chloé Peltin / France 3 Auvergne