Insolite. Une étonnante collection de bouteilles d’alcools et de spiritueux vendue aux enchères à Clermont-Ferrand

Plus de 1200 bouteilles d’alcools et spiritueux ont été vendues aux enchères vendredi 26 mai dans le Puy-de-Dôme. Une étonnante collection constituée par un cafetier de Clermont-Ferrand dans les années 50/60. La vente a rapporté 80 000 euros.

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« C’est un inventaire à la Prévert », observe Me Bernard Vassy, commissaire-priseur à Clermont-Ferrand. En un peu plus de 2 heures, plus de 1200 bouteilles de whisky, rhum, porto, cognac, eaux de vie et autres vins cuits ont été mises aux enchères vendredi 26 mai et ont trouvé preneur. Une vente qui a rapporté 80 000 euros. Toutes ces bouteilles étaient issues d'une étonnante collection constituée par un cafetier clermontois dans les années 50/60. « Il tenait le bar de la Grande Vitesse en face de la gare, c’était le plus grand bar PMU de Clermont-Ferrand à l’époque », raconte Bernard Vassy. « Il recevait tout le temps des représentants de commerce auprès desquels il se fournissait et il avait pris l’habitude de conserver un exemplaire, de garder une bouteille qu’il n’avait pas encore. Il a fait ça pendant des années et notait tout sur un petit cahier avec une machine à écrire à l’encre violette. Au début, c’était pour exposer les bouteilles dans le bar en décoration. Mais après il y en avait trop et il les a descendues à la cave ».

Une vente à remonter le temps

Bernard Vassy

 Cet ensemble hétéroclite est jugé « exceptionnel » par le professionnel qui a même été contacté par Radio Caraïbes (pour les rhums), mais toutes les bouteilles n’ont pas la même valeur. « Il y a de tout. On a des lots qui vont peut-être se vendre 20 ou 30 euros et les plus chers environ 1000 euros. On n’a pas forcément les millésimes. Sur des vieux whisky ou rhums – certains remontent aux années 20/30 - on n’avait pas fréquemment des étiquettes. Il y a une part d’incertitude pour les acheteurs. Ils auront peut-être une réponse en ouvrant la bouteille s’il y a une date sur le bouchon », commentait le commissaire-priseur avant la vente.

Une bouteille de Chartreuse jaune vendue 1453 euros

Au final, une bouteille de grand rhum doré des plantations du Val d'Or 1940 Duquesne a été adjugée à 1040 euros. Tout comme un grand format Cognac fine Champagne V.S.O.P NM Rémy-Martin. Deux bouteilles de liqueur Bénédictine sont parties à 1066 euros. Et 2 bouteilles de Chartreuse ont atteint 1453 euros pour l'une, et 1327 euros pour l'autre.

« C’est vraiment une vente à remonter le temps, une invitation au voyage mais à boire avec modération », conclut Bernard Vassy.

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