Les plaintes de 240 familles, qui ont assigné en justice le distributeur français du Meningitec pour avoir acheminé des seringues défectueuses de ce vaccin contre la méningite, seront à nouveau examinées mardi devant le tribunal de grande instance de Clermont-Ferrand.

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Le 22 septembre, le président de la chambre civile avait décidé de renvoyer les débats à une date ultérieure pour permettre la convocation devant le tribunal de quatre laboratoires étrangers, dont deux suisses, un hollandais et un allemand, impliqués directement dans l'élaboration et la mise sur le marché du vaccin incriminé. Les familles plaignantes, originaires de toute la France, reprochent au laboratoire CSP (Centre Spécialités Pharmaceutiques), situé à Cournon-d'Auvergne (Puy-de-Dôme), d'avoir acheminé des seringues susceptibles de contenir des résidus de métaux lourds.

Il y a-t-il eu des conséquence sur la santé de leurs enfants ? Nombre d'entre eux souffriraient depuis de réactions en chaîne (diarrhées aiguës, fortes poussées de fièvre, troubles du sommeil, irritabilité, éruptions cutanées, etc...).
A la suite de la découverte de plusieurs seringues défectueuses, le laboratoire américain Nuron Biotech avait procédé à un retrait mondial de 21 lots de ce vaccin en 2014. La production en Suisse du Meningitec avait été arrêtée trois mois plus tard. En France, tous les lots ont été retirés par précaution en septembre 2014 et le laboratoire n'a pas recommercialisé le produit, selon l'agence du médicament ANSM.

Un "scandale sanitaire" selon l'avocat des familles

Mais le vaccin aurait été toutefois encore prescrit trois mois après, dans certains cas, selon l'avocat des familles, Emmanuel Ludot, pour qui ce dossier est un "scandale sanitaire""Le distributeur auvergnat est le premier maillon d'une longue chaîne ; il y a eu dans ce dossier des failles à tous les niveaux, des pharmaciens en passant par les laboratoires, les autorités sanitaires; tout le monde a été curieusement négligent", avait alors déclaré cet avocat du barreau de Reims. "A ce stade, nous ne nous réservons aucune limite dans les mises en cause", avait-il par ailleurs prévenu lors de la précédente audience.

Une pétition sur internet, qui revendique 77.000 signataires, réclame également la mise en place d'une cellule de crise par le ministère de la Santé afin de répondre aux inquiétudes des parents.

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