Samedi 7 mars, place de jaude à Clermont-Ferrand, des militants de Greenpeace seront présents afin d’aller à la rencontre du public. L’association écologiste a interpellé les 7 candidats à la mairie de la capitale auvergnate sur le thème de la pollution de l’air.
Samedi 7 mars, à Clermont-Ferrand, place de Jaude de 14h à 17h, les militants de Greenpeace vont informer les habitants sur les engagements des candidats à la mairie en matière de pollution de l’air. Cela intervient dans le cadre d’une action nationale pour laquelle l’association écologiste a interpellé les candidats de 14 grandes villes en France. A Clermont-Ferrand, sur 7 candidats déclarés, 5 ont bien voulu répondre. Etienne Boudot, référant transports au groupe local de Greepeace, explique : « Cinq candidats nous ont répondu : Olivier Bianchi (Naturellement Clermont), Eric Faidy (Ensemble, transformons Clermont-Ferrand), Philippe Fasquel (Cause Commune) et Marianne Maximi (Clermont en Commun). Jean-Pierre Brenas (Révéler Clermont) nous a uniquement renvoyé vers sa page de campagne. LO et le RN n’ont pas répondu ». Si Greenpeace a interpellé ces candidats, c’est pour les sensibiliser et obtenir des engagements. Les militants invitent les candidats à mettre dans leur programme des propositions concrètes. Greenpeace milite pour la mise en place d’une zone à faibles émissions et la sortie du diesel et de l’essence.
Une zone à faibles émissions
Etienne Boudot souligne : « Le principe d’une zone à faibles émissions a déjà été acté par le maire actuel, Olivier Bianchi, mais sans garantie à ce stade sur son ambition. Pour le reste des candidats qui ont pris le temps de nous répondre, les positions sont contrastées sur les suites à donner au dispositif. De plus, aucun candidat ne s’engage sur un calendrier et un cap de sortie du diesel et de l’essence ; seule Marianne Maximi s’engage à une “réduction” du diesel en 2025 ».Le militant poursuit : « Clermont-Ferrand a longtemps fait partie du top 15 des villes françaises où les taux de pollution dépassent les normes européennes. Maintenant ça s’améliore un peu. C’est pour cela que l’on demande des engagements forts. On respire des cochonneries. On est loin de la qualité de l’air que l’on mérite. Ce que l’on demande c’est de prioriser toutes les alternatives en matière de transport, à savoir les transports publics dans la ville et entre les villes. La question du partage de l’espace public entre les voitures, les bus, les cyclistes et les piétons ne doit pas être sous-estimée ». Samedi, les militants de Greenpeace seront rejoints par les membres de Vélocité 63. Ils informeront les habitants sur les enjeux et les réponses obtenues au moyen d’un format ludique : une roue à faire tourner comportant les mesures clefs identifiées par Greenpeace pour lutter contre la pollution de l’air liée au trafic routier.On est loin de la qualité de l’air que l’on mérite