Ligue 1. "On va se maintenir, je n’ai aucun doute", estime Ahmet Schaefer, président du Clermont Foot

Ce dimanche 28 janvier, le Clermont foot a concédé le nul contre Strasbourg. L'avenir du club clermontois en Ligue 1 est incertain et le maintien est leur premier objectif de la saison. Ahmet Schaefer, président du Clermont Foot confie ses premières impressions sur ce début de saison compliqué.

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Une semaine après son élimination de la Coupe de France par le RC Strasbourg, le Clermont Foot 63 a corrigé le tir en obtenant le match nul grâce à un but de Shamar Nicholson (1-1). Ahmet Schaefer, président du Clermont Foot confie ses premières impressions sur ce début de saison compliqué. 

Troisième saison en Ligue 1, on sent un peu moins de ferveur. Vous le ressentez ?

Ahmet Schaefer : "Je pense qu’il y a une corrélation directe entre les performances sportives et l’engouement. Si on avait la possibilité d’enchaîner une petite série, ca va tout de suite changer. On est toujours content avec le fait que les viennent au stade. Après, si vous jouez à 15 heures un dimanche, ce n'est jamais facile."

Sur le plan sportif, cette troisième saison est dure, avec seulement trois victoires en Ligue 1. Vous vous y attendiez ?

"Il y a une accumulation des évènements. Le premier match contre Monaco, on aurait pu faire un match nul. Après, il y a Metz, la glissade, les cartons rouges, les poteaux, des penalties ratés… tout s’accumule. On est entré dans une zone de confort par rapport à la saison dernière d’avoir fini huitième. Mais je pense que certains joueurs ont pensé qu’ils pouvaient démarrer cette nouvelle saison comme ils ont terminé la dernière. Mais on n’est pas une entreprise de CAC 40, on restera une startup qui doit lutter, qui a un budget limité (désormais le plus petit dans cette ligue) et qui doit chaque jour gratter quelque chose avec le couteau entre les dents. Ça, c’est notre ADN, et on doit y revenir."

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Match retour, avec Ahmet Schaefer, président du Clermont Foot ©France Televisions

Dès le début de la saison, vous annoncez que ça sera la dernière saison de Pascal Gastien. Est-ce que stratégiquement, ce n’est pas une erreur ?

"Si on était dans le top 10, on ne se poserait pas cette question, mais maintenant, on se les pose toutes. On aurait pu garder ça entre nous, mais à un moment, on aurait quand même de l'annoncer pour chercher son successeur. La transparence et la communication sont nos valeurs."

C’est difficile de trouver son successeur ?

"Ce n’est pas facile, puisqu’il faut trouver quelqu’un qui est dans la philosophie, avec la même méthodologie. Compte tenu que Pascal est beaucoup plus impliqué qu'un simple entraîneur, et l’évolution que porte sa signature avec l’école de foot, la pré-formation, la formation, on doit impérativement avoir quelqu’un qui dans cette philosophie. On cherche, mais aujourd’hui, ce n’est pas le moment de consacrer notre énergie là-dedans. On est focus sur le maintien avant tout, et après, on aura le temps, gentiment, de dresser ce dossier."

Concernant le départ d’Alidu Seidu, les supporters sont un petit peu interrogatifs, parce que c’est un élément de base dans la défense du Clermont Foot : 11 millions d’euros de transfert et pas d’achat de joueurs en compensation ?

"On est en train de travailler sur deux profils pour remplacer Alidu Seidu. Pour son départ, c’est une fin de cycle. On a passé une aventure humaine et sportive, mais il mérite de franchir un cap. Bien sûr que j’avais envie d’investir sur un grand joueur pour sécuriser un peu plus le maintien. Mais il n’y a aucun joueur qui viendrait dans cette situation, qui veut se dire "bon, je fais un transfert permanent, en sachant que je vais peut-être jouer en Ligue 2". Donc ça passe par des prêts. C’était clairement identifié que le coach et l’équipe de recrutement voulaient aller vers Alan Virginius, et bien il est là. Et il y aura encore deux trois changements jusqu’à la fin du mercato."

Le maintien, vous y croyez ?

"À fond. On a notre destin entre nos propres mains, ça reste quand même un grand luxe. Ça va être un championnat entre 5/6 équipes jusqu’à la fin de la saison. Mais on va se maintenir, je n’ai aucun doute."

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