J- 91 avant les Jeux de Paris 2024. Et à cette occasion, un petit bout d'Auvergne et de Los Angeles seront présents dans la capitale. Une sculpture, destinée aux JO, est conçue dans le secret à Charbonnières-les-Vieilles, un village du Puy-de-Dôme.
C'est un secret encore très bien gardé. De la sculpture des JO de Paris, on ne connaît presque rien. Ni sa taille, ni son poids. À une exception près : elle est composée de bronze et de pierre du Mont-Dore, dans le Puy-de-Dôme. Imaginée par Alison Saar, une plasticienne américaine, elle rend hommage à la France cosmopolite. Elle indique : ”Je voulais représenter la multiculturalité de la France et de Paris. C'est cette diversité-là qui me touche particulièrement”.
Pour réaliser son œuvre, Alison Saar est venue de Los Angeles, ville des futurs Jeux Olympiques en 2028. Parmi une vingtaine de projets, c'est le sien qui a retenu l'attention du comité international olympique. “J'ai été très enthousiaste à l'idée d'être choisie par le comité international olympique et de représenter Paris 2024, confie-t-elle. Oui, je suis très honorée, enthousiaste et un peu nerveuse".
Une touche auvergnate
Depuis 5 mois, elle travaille d'arrache-pied pour réaliser cette statue : du moulage en passant par le coulage de bronze ou encore la ciselure. Et tout cela avec l'aide de la Fonderie Fusions, à Charbonnières-les-Vieilles, dans le Puy-de-Dôme. Une démarche écoresponsable qui met à l'honneur le talent des artisans locaux. Pauline de Gourcuff, cogérante de la fonderie, précise : “Il y aura une touche auvergnate qui va rester. Les Jeux Olympiques nous ont permis de faire cette œuvre d’art. C’était une grande opportunité. La sculpture va rester dans le centre de Paris. C’est génial de savoir qu’un jour nous pourrons voir à Paris ce qui a été fait à Charbonnières-les-Vieilles".
Fin juin, le grand public pourra découvrir cette œuvre à Paris dans un lieu, lui aussi, encore tenu secret.