Pass sanitaire : Ruée dans les pharmacies pour les tests antigéniques à Clermont-Ferrand

Avec l'instauration du pass sanitaire, les pharmacies à Clermont-Ferrand dans le Puy-de-Dôme, sont assaillies de demandes de rendez-vous pour des tests antigéniques. Principalement des touristes qui veulent profiter de leurs vacances et des activités proposées dans la région.

Diana Furlani, d’habitude, travaille plutôt du côté de la parapharmacie, elle est esthéticienne. Mais cette employée de la pharmacie du centre Jaude à Clermont-Ferrand dans le Puy-de-Dôme est désormais devenue…standardiste ! Du matin au soir, les appels s'enchaînent, et presque tous concernent les tests. « Il faudra patienter un peu petit. Nous avons beaucoup de monde », annonce-t-elle à son interlocuteur, combiné en main. « Toutes les cinq minutes, le téléphone ne sonne que pour ça », témoigne-t-elle. « Les gens veulent savoir si nous faisons des tests. En plus, ils confondent tests PCR et antigéniques. Il faut leur expliquer, ils sont un peu perdus. »

Cette pharmacie pratique des tests antigéniques, sur rendez-vous. Mais elle accepte aussi des personnes qui n'ont pas réservé de créneau et qui ont besoin d'un test rapide. Comme Aliénor. Cette jeune femme brune travaille à Paris et doit prendre un train. Elle n’est pas vaccinée et ne souhaite pas l’être. « J’ai reçu un message hier comme quoi, il faut le pass sanitaire pour prendre le train », explique-t-elle. « Du coup, j’étais en vacances et en urgence, j’ai trouvé cette pharmacie pour faire le test et pour pouvoir voyager pour le travail. »

Planning complet

A raison d'un rendez-vous toutes les dix minutes, voire toutes les cinq minutes, le planning est complet pour toute la semaine. « Nous faisons à peu près 60 tests en moyenne par jour et le samedi, nous doublons. Nous en refusons tous les jours »,  précise Marie-Pierre Laporte, pharmacienne. « Ce sont essentiellement des touristes, qui veulent rentrer chez eux, qui veulent faire une activité, aller à Vulcania, aller au cinéma, au restaurant. »

 

« Vous êtes prêt ? » Nicolas Lemoigne est un Breton en vacances. Il s’est installé dans une pièce à l’arrière du centre commercial. Face à lui, un employé de la pharmacie, avec tout l’attirail :  Charlotte sur la tête, chaussons aux pieds, blouse sur le corps et le masque sur le visage. Nicolas Lemoigne acquiesce. Le bâtonnet blanc s’infiltre dans sa narine. Ce touriste se fait tester pour la deuxième fois en trois jours. Pas opposé à la vaccination, mais pas pressé. Il a été pris de court par les annonces gouvernementales. « Nous nous sommes retrouvés devant le fait accompli », déplore-t-il. « Les vacances étaient déjà réservées. Même si nous nous étions précipités à faire notre première dose sur la deuxième quinzaine de juillet, nous n’aurions pas eu notre passe vaccinal complet avant le départ en vacances. Donc nous sommes contraints à faire des tests réguliers en fonction de notre programme de sorties. »

Le résultat est disponible en quelques minutes et les tests négatifs sont désormais valables pendant 72 heures. Olivier Véran, ministre de la Santé, vient d’annoncer dans une interview au Parisien que leur validité avait été assouplie pour passer de 48 à 72 heures.

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