Mardi 28 mars, pour la dixième journée, une manifestation contre la réforme des retraites était organisée à Clermont-Ferrand. Ils étaient 35 000 manifestants selon les syndicats et 11 000 selon la préfecture. Parmi eux, un certain Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT.
Ce mardi 28 mars, à Clermont-Ferrand, des caméras sont présentes un peu partout. Il y avait foule de journalistes dans la manifestation contre la réforme des retraites. Il faut dire que le cortège accueillait Philippe Martinez, un secrétaire général de la CGT en fin de mandat. Il indique : « Le problème est toujours le même depuis deux mois, plus même. C’est un gouvernement et un président de la République qui est assez isolé. Il décide à la place de millions de personnes, qu’ils doivent travailler deux ans de plus ». C’était sa dernière manifestation. Enfin, la dernière devant les caméras. Philippe Martinez poursuit : « Vous insistez vraiment pour que je ne fasse plus de manifestations ? Cela me vexe, vraiment. Ce n’est pas ma dernière manifestation, c’est peut-être la dernière fois qu’on se parle ».
"Tant que je peux marcher, je serai dans les manifestations"
Il n’attend pas pour tenter de se fondre anonymement dans la foule. Mais Philippe Martinez le répète, il n’a pas l’intention d’abandonner les combats : « Tant que je peux marcher, je serai dans les manifestations, ne vous inquiétez pas ». En tête du cortège, c’est Marie Buisson, la candidate à sa succession choisie par Philippe Martinez. Deux autres postulants briguent le poste lors de ce congrès clermontois. Marie Buisson souligne : « Un congrès est un congrès. Il y a des débats, des discussions entre nous. C’est pour cela qu’on est là. Il est important de les avoir. On aura une orientation qui va nous permettre de sortir du congrès, avec une feuille de route pour les trois ans à venir et une direction élue. C’est le congrès qui va se tenir dans les jours qui viennent qui va en décider ». Les membres de la CGT ont vite rejoint la Grande halle d’Auvergne pour poursuivre les débats. Une chose est sûre, les syndicats et les manifestants convergent toujours contre la réforme des retraites.
