En ce début septembre, la plupart des étudiants font leur rentrée. Une rentrée qui n’a jamais été aussi tendue financièrement en cette période d’inflation. En Auvergne, le CROUS met tout en œuvre pour proposer des repas corrects à des prix abordables, à la portée de toutes les bourses.
Midi et demi, c’est déjà l’heure de pointe. Ce restaurant universitaire flambant neuf de Clermont-Ferrand fait sa première rentrée. Il est déjà victime de son succès. Il faut dire qu’au menu de ce lundi 5 septembre c’est lasagnes au potiron. Les retours sont plutôt bons. Un étudiant indique : « Ce n’était pas si mal. Par contre, il fait très chaud ici. On a bien mangé ». Une étudiante ajoute : « C’était plutôt bon et on a du choix, donc c’est plutôt pas mal ». Une autre précise : « Franchement c’est bon. Ce n’est pas cher. Il faut juste venir un peu tôt car il y a beaucoup de monde. Sinon c’est vachement efficace ». Une étudiante explique : « En plus, on peut aussi manger le soir. En tant que boursière, cela permet de faire des économies et de manger de bons repas quand on veut ».
Des aides de l'Etat
Les tarifs sont imbattables : 3,30 euros le menu, 1 euro seulement pour les étudiants boursiers. Cela fait 4 ans maintenant que le CROUS propose ce barème attrayant. Un modèle économique qui tient grâce aux compensations de l’Etat. Sarah Baconnet, directrice de la restauration du CROUS Clermont Auvergne, insiste : « C’est vrai qu'on a des contraintes économiques assez fortes, encore plus maintenant avec l’inflation sur tous les produits qu’on connaît. L’objectif est d’avoir un coût matière entre 1,55 euro et 1,60 par repas. Ce n’est pas toujours simple mais on essaie de varier, de garder une qualité, et surtout d’avoir la même offre ».
Une cuisine maison
Six heures plus tôt dans les cuisines du CROUS, la ratatouille mijote gentiment. Au plus fort de l'année, plus de 5 000 repas sont préparés dans ces cuisines quotidiennement. Ils sont distribués ensuite sur l'ensemble des sites de restauration de l'académie. Un cuisinier rappelle : « On fait nos sautés maison, que ce soit du sauté de bœuf ou du sauté de volaille. On fait nos rôtis avec une cuisson maison. Il y a de plus en plus de malbouffe, entre les kebabs et les burgers. Notre point fort est de faire de vrais repas dignes de ce nom pour que les étudiants puissent manger convenablement, de façon équilibrée ». Si le menu vous tente, sachez que les restaurants universitaires sont ouverts à tous. Il vous faudra débourser seulement 7,15 euros pour retrouver l'ambiance de vos plus belles années.