VIDEO. "On respecte beaucoup plus la terre et la terre nous le rend" : cet agriculteur a choisi de labourer avec des chevaux

Dans le petit village de Fayet-Ronaye, dans le Puy-de-Dôme, un agriculteur a fait le choix d'un retour à des pratiques anciennes. Installé en maraîchage et élevage ovin, Julien Marquet travaille la terre avec des chevaux. Une passion mais aussi un choix économique et environnemental.

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Tirée par Fanfan et Aquarelle, la charrue trace un sillon droit et régulier. Passionné de chevaux, Julien Marquet, éleveur maraîcher dans le Puy-de-Dôme, a choisi cette technique d'un autre temps par amour pour ses bêtes : « Ce qui est intéressant dans le travail du sol avec les chevaux, c’est qu’on travaille autant qu’eux. On est à l’équilibre. On n’est pas comme sur une calèche, où on travaille moins qu’eux physiquement. Là, on galère autant qu’eux. »

Une méthode plus écologique

Pour remplacer les machines par des animaux, il faut cultiver de petites surfaces, mais c'est aussi moins d'investissements financiers, et plus de respect pour l'environnement : « Quand on travaille avec des chevaux, on travaille la terre au bon moment, on ne travaille pas profond car on est limité par la puissance. On ne mélange pas les couches de terre, on ne tasse pas du tout le sol. Les chevaux sont beaucoup moins lourds que le tracteur. Tous ces ingrédients font que l’on respecte beaucoup plus la terre et la terre nous le rend petit à petit. »

L'amour des chevaux

Après 20 ans de travail comme inséminateur, le quadragénaire s'est installé au cœur du Livradois. Chaque jour, il donne du temps et de l'affection à ses chevaux de trait comtois : « Ils ont besoin de sentir qu’on est là, pas que pour le travail mais aussi pour d’autres moments et pour leur confort. » Le temps d’enfiler les harnais, 30 à 40 minutes, et la séance de travail peut commencer.

Un élevage ovin traditionnel

Matin et soir, un autre compagnon fidèle, son border-collie, l'aide à guider ses brebis. La vente d'agneaux doit lui permettre de compléter les revenus issus du maraîchage : « J’ai choisi la noire du Velay parce que c’est une race rustique, très maternelle, qui a une bonne prolificité et qui s’adapte à des conditions difficiles. Ici, on est à 900 mètres d’altitude. Je suis en système herbe : que du foin, de l’enrubannage ou de l’herbe pâturée. Il faut une race rustique pour travailler comme ça. » Quand le travail est enfin terminé, Julien s'accorde un tour en calèche. L'été, il emmène des touristes se balader, au rythme tranquille des chevaux de trait.

-Propos recueillis par Julien Teiller pour France 3 Auvergne

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