Un chemin « magique ». Et si vous partiez en randonnée sur les pentes du roc de Cuzeau, dans le Puy-de-Dôme. Avec cette balade, qui débute à la station du Mont-Dore, les randonneurs en prennent plein les yeux.
Pour cette balade qui nous emmène à la découverte du roc de Cuzeau, nous vous proposons de partir de la station du Mont-Dore, dans le Puy-de-Dôme. Nicolas Monier, accompagnateur en montagne, explique le parcours : « On part de la station du Mont-Dore, on prend le sentier de la tête de Flon, puis on sortira sur le plateau et on va finir l’ascension au roc de Cuzeau. On aura un panorama exceptionnel sur toute la vallée ». La randonnée peut commencer. Très vite, la beauté des lieux nous saisit : « On a toute la vallée sous nos yeux, avec la Dordogne qui prend sa source sur les pentes du puy de Sancy. Elle s’écoule au fond, pour aller rejoindre le Mont-Dore, puis elle fait un bon virage à gauche. C’est très spectaculaire ».
Un superbe panorama
Il faut grimper un peu mais la montée face au Sancy rend la chose un peu moins difficile. Les paysages sont à couper le souffle. Le guide explique : « On peut voir la Banne d’Ordanche, tout le plateau du Guéry. On peut regarder jusqu’à la Croix-Saint-Robert, avec les premiers reliefs du massif Adventif, qui sont la dernière partie active du massif du Sancy. Le puy de l’Angle est juste devant nous. Sur la pente face à nous, on a des pierres qui forment un dragon qui tortille et ouvre la bouche pour cracher quelques flammes ».
Il n’est pas rare de trouver des randonneurs sur le parcours. L’un d’eux s’arrête et précise : « On a fait les crêtes du Sancy. On a trouvé des araignées crabes : c’est très joli. Quand elles changent de couleur, elles sont blanches, puis vertes. Ce sont de véritables caméléons. On n’a pas vu les vautours mais on a repéré des hirondelles ».
Un sommet à 1 737 m d'altitude
Le chemin est un peu raide et les mollets sont souvent sollicités. Le sommet arrive enfin. Le guide précise : « On est au sommet du roc de Cuzeau, à 1 737 m d’altitude. La vue est exceptionnelle. On est vraiment à pic. Autant le versant derrière est un peu débonnaire, autant là c’est un peu plus haletant. C’est ce qui fait que ce sommet est incroyable ». Le paysage est très doux, très vallonné derrière. La balade se poursuit. Nicolas Monier prend le temps de s’arrêter : « On a une espèce de château de cartes en cailloux. C’est naturel : la roche est fracturée par le gel et le dégel. L’eau s’infiltre dans des petites zones de faiblesse, des fissures. Avec le temps, elles deviennent de plus en plus grosses. Par endroits, cet équilibre est précaire. Au bout d’un moment, cela finira par tomber de l’autre côté ». Cela ressemble presque à une sculpture monumentale. Le chemin des crêtes nous mène au sommet du puy des Crevasses. On domine la vallée de Chaudefour et on commence à voir le massif du Cézallier.
La randonnée fait en tout une dizaine de kilomètres. Cette boucle se fait sur une journée.