En volley-ball Les panthères de Chamalières accueillaient samedi 14 janvier à la maison des sports de Clermont-ferrand l'équipe de Lyon Saint-Fons. Un derby déséquilibré entre les chamalièroises et leurs adversaires qui en étaient à 10 défaites en 10 matchs avant le match d'hier soir.
L'an dernier à la même époque, Chamalières était en ligue A, la première division, et recevait Le Cannet (06), se permettant au passage de battre le record d'affluence du championnat avec plus de 4000 spectateurs. Cette année, moins d'un millier s'est déplacé pour assister il est vrai à un match moins attrayant: l'adversaire du soir Lyon Saint-Fons n'a pas remporté le moindre match en élite se présentant en terre auvergnate avec seulement six joueuses et pas la moindre remplaçante. Dans le public un membre de la fédération française venu annoncer, il l'espère, un grand évènement de volley le 11 mars dans cette même salle: les finales de coupe de France: "On a envie de faire un grand évènement populaire dans une ville très sportive qu'est Clermont" confie au micro de notre journaliste Christophe Jouvante, le directeur général de la fédération de Volley-Ball, Arnaud Dagorne.
Un match sans surprises
Du côté du terrain, pas de fausses notes pour les Panthères qui font ce qu'elles doivent faire. Gagner trois sets à zéro et remporter trois points importants pour garder leur deuxième place de poule. Derrière il restera trois matchs de saison régulière pour espérer jouer les play-offs. La suite sera compliquée car Chamalières a perdu pour la saison Taesha, sa joueuse Brésilienne, et cherche toujours à boucler son budget encore incomplet. L'équipe marche sur un fil en équilibre fragile en espérant ne pas tomber et remonter chez les professionnelles dans quelques semaines.