90 médecins généralistes et spécialistes, libéraux et hospitaliers, exerçant dans le Puy-de-Dôme, ont remis mardi matin un texte d'alerte à l'Agence régionale de Santé, à Clermont-Ferrand. Ils s'inquiètent de la dégradation des conditions de vie des réfugiés dans le département.
Pour expliquer cette démarche, Alain Turri, médecin généraliste à Royat (Puy-de-Dôme) et membre de ce collectif, était l'invité mardi du 12/13 de France 3 Auvergne.
Lui et ses confrères reçoivent dans leurs cabinets des personnes soit mal logées, soit pas logées du tout. Ces mauvaises conditions de vie et d'hébergement ont un impact négatif sur la santé de ces réfugiés. Selon le Dr Turri, les pathologies les plus fréquentes sont le diabète (aggravé par le manque de soins), les maladies psychatriques (chez l'adulte come chez l'enfant), des problèmes dermatologiques (la gale).
Le texte, s'émouvant de la dégradation des conditions de vie des réfugiés, a été signé par 90 médecins puydômois. Il a été remis à l'Agence régionale de Santé mardi matin, et envoyé en copie au préfet de la région Auvergne. Mais quelles solutions envisager pour sortir de cette situation ? Pour Alain Turri, "si ces gens étaient régularisés, ça simplifierait tout".