Dix personnes originaires de Syrie et en provenance de Jordanie ont été accueillies mardi à Clermont-Ferrand, selon les services préfectoraux. Ces deux familles sont les premières à bénéficier du dispositif d'accueil des migrants mis en place dans le Puy-de-Dôme.
Vers 11h 30 mardi, les services de l'Etat et ceux de la ville de Clermont-Ferrand accueillent officiellement les premiers réfugiés syriens dans le Puy-de-Dôme. Depuis plusieurs semaines, ces deux familles vivaient dans des camps de réfugiés en Jordanie. Il y a là 6 enfants, 4 adultes dont un gravement blessé d'ailleurs dans le conflit armé. A peine arrivé à l'aéroport d'Aulnat, l'homme a été hospitalisé au CHU de Clermont-Ferrand. Les deux prochaines familles accueillies par la capitale auvergnate doivent arriver début novembre.
Le 9 septembre dernier, le préfet du Puy-de-Dôme, Michel Fuzeau, annonçait l'accueil de 200 familles syriennes, irakiennes et érythréennes dans le département. Les maires de plusieurs communes se sont alors portés volontaires pour prendre en charge ces migrants. Dans le cadre d'un programme de réinstallation du Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR), le maire de Clermont-Ferrand s'était engagé à accueillir 7 familles.
Un accès au logement, à la santé, à l'école
Ces familles sont prises en charge par l'office français de l'immigration et de l'intégration (OFII) et l'association ADOMA. Elles ont été conduites directement dans un logement fourni par la Ville, en collaboration avec les bailleurs sociaux. Ces personnes bénéficieront d'une prise en charge sanitaire et d'un accompagnement renforcé pendant leurs premiers mois de présence. Il s'agit de les aider à se familiariser avec notre langue, notre pays et le fonctionnement de nos administrations. Les enfants seront scolarisés "dès la rentrée" des vacances de la Toussaint, selon la préfecture.Tout a été préparé en amont par les services de la Ville, après avoir obtenu des garanties quant à l'intégrité de ces nouveaux arrivants. "Ce dont nous somme sûrs (...) c'est que les familles, les personnes que nous allons accueillir, partagent les valeurs humaines et nos valeurs républicaines. Donc il n'y a pas à avoir de crainte sur ce point", assure Philippe Bohelay, adjoint au maire de Clermont-Ferrand en charge de l'intégration des résidents étrangers.