Le Président du Sommet de l'élevage était l'invité du 19/20 de France 3 Auvergne mercredi. Il a réagi à l'annonce du ministère de l'Agriculture selon laquelle les zones de protection et de surveillance de la fièvre catarrhale ovine ne fusionneraient pas.
Les organisateurs du Sommet de l'élevage, qui doit débuter le 7 octobre à la Grande Halle d'Auvergne, comptaient sur cette décision car elle aurait permis le déplacement des animaux. Pour Jacques Chazalet, président du Sommet de l'élevage, l'absence des bovins aura bien entendu des conséquences sur l'organisation de l'événement.
Une "double peine"
"Le sommet c'est quand même la vitrine de l'élevage du Massif central, de nos races, le slogan c'est "Les grandes races au coeur des grands espaces", donc c'est la vitrine pour vendre nos animaux à l'étranger", explique-t-il. "Aujourd'hui on ne peut pas vendre nos animaux à cause de la fièvre catarrhale et du blocage qu'on a notamment dans les zones interdites, et on ne peut pas non plus faire cette vitrine, donc on a une double peine."Les affaires continuent
Jacques Chalazet se montre malgré tout confiant : "Le sommet, c'est un grand rendez-vous d'affaires, on a 1300 exposants qui vont venir, les éleveurs exposants seront là aussi, il seront sans les animaux, mais on traitera des affaires au niveau du sommet de l'élevage. D'autre part, tous les carrefours institutionnels, avec un certain nombre de colloques, seront maintenus... et aussi nos visites d'élevage. Parce que c'est une maladie où on bloque les zones mais où on peut circuler et les visites sont autorisées." Et de conclure : "On a absolument d'exporter nos broutards, nos jeunes mâles, donc on a besoin de cette vitrine et de ce carrefour qui se tiendra sans les animaux mais on espère que les choses pourront se faire."
19/20 de France 3 Auvergne, mercredi 30 septembre 2015