La semaine de télétravail nomade, vous connaissez ? C'est l'idée des fondateurs d'une jeune entreprise de couches culottes françaises basée à Paris. Depuis sa fondation, il y a 3 ans, toute l'équipe télétravaille 4 jours sur 5. Mais elle se réunit une semaine entière, tous les 4 mois, pour télétravailler ailleurs, en France. Cette semaine, ils étaient dans le Puy-de-Dôme, au Chambon-sur-Lac
Au coin du poêle, à deux pas du sauna et avec vue sur le lac Chambon dans le Puy-de-Dôme qui se dessine au travers des sapins. Les uns installés autour d’une table, les autres blottis dans le grand canapé. Tous en télétravail. Pour cette petite équipe venue de Paris et spécialisée dans la couche culotte écologique made in France, l'inspiration vient en voyageant. « Il y a de plus en plus de maternités qui nous contactent en direct. Donc, il faudrait que nous renforcions le kit de communication pour que ce soit plus simple ». Johan Bonnet, l’un des fondateurs échange avec son associé face à la baie vitrée qui ouvre grand sur un paysage d’hiver. « Mais tous les retours sont très bons sur les kits découverte. »
Au cœur du Sancy et ses monts enneigés
Ils sont cinq de l’entreprise Les petits culottés à avoir posé leur valise – et leur ordinateur, pour quatre jours en Auvergne dans un très confortable chalet tout en bois au cœur du Sancy avec ses monts enneigés. Ils auraient pu être douze mais de nombreux collaborateurs, déclarés cas contact, ont dû rester à la maison.
Depuis trois ans, cette entreprise a développé le concept du télétravail nomade. « La semaine de télétravail nomade, ce n’est pas une semaine qui a été mise en place pour récompenser une année de bonnes performances», précise Johan Bonnet, le co-fondateur. « C’est vraiment un moment privilégié qui va nous permettre d’échanger sur la stratégie à venir sur l’année en incluant l’ensemble des collaborateurs. »
Rituel pour la cohésion
Un rituel qui a lieu une fois par trimestre. Sans lien avec le Covid. Dans cette toute jeune entreprise, le télétravail, c'est quatre jours par semaine toute l’année et depuis la création de la société. « Structurellement, nous sommes 90 % de notre temps en télétravail. C’était déjà le cas avant le Covid. Ça nous permet d’avoir des moments de qualité en ce qui concerne les échanges avec les collaborateurs. Moins souvent mais à chaque fois dans des conditions très agréables », continue Johan Bonnet. Un choix de vie qui les pousse à se retrouver une semaine par trimestre un peu partout en France pour la cohésion.
Développer la créativité
Les plages de Vendée, les Vosges, le canal du Midi et aujourd’hui le Sancy. L’équipe en profite pour voir du pays. « Avec Les Petits culottés, nous sommes sur des couches fabriquées dans les Vosges, le "Made in France", c’est vraiment dans notre ADN », raconte Matthieu Batteur, co-fondateur. « Il y a tellement de choses à faire en France. Nous en avons pour plusieurs années à découvrir toutes les régions de France. » Randonnées, visites, au cours du séjour, les dirigeants et leurs salariés lâchent leurs ordinateurs pour des activités tous ensemble. « Par exemple, nous avons survolé une partie de la chaîne des Puys en montgolfière et c’était extraordinaire ! C’était quelque chose que personne n’avait encore fait ! », s’enthousiasme Johan Bonnet. Une semaine de télétravail avec des airs de vacances mais attention ! Cela reste bien...du travail ! « Nous restons quand même dans un esprit de travail parce que nous travaillons ! », indique Orlane Kouko, responsable communication de l’entreprise. « Pour moi, c’est un moyen d’allier le travail et un cadre que nous n’aurions pas l’habitude de voir en étant au bureau. Cela nous permet de nous évader, tout en nous retrouvant car en temps normal, nous ne nous voyons qu’un jour par semaine. Cela permet de développer notre créativité et d’avoir des idées hyper "fun" que nous pourrons mettre en place, quand la semaine sera finie. »
Et s’ils ont choisi les paysages du Sancy pour cette semaine nomade, c’est parce qu'ils l'avouent eux-mêmes, ils sont de grands gourmands ! Ils n’ont pas résisté à l’appel de la gastronomie auvergnate ! C’était l’occasion aussi et surtout de rendre visite à leur 30.000e client qui vit tout près du lac Chambon.