Une cheville foulée lors d'une randonnée, une chute en VTT... Dans le massif du Sancy, le Peloton de Gendarmerie de Montagne (PGM) est mobilisé tous les jours pour porter secours aux personnes blessées ou en danger.
Pour le PGM du Mont Doré, autrement dit le Peloton de Gendarmerie de Montagne, l’été rime avec journées chargées. Quotidiennement, ils interviennent pour porter secours à des personnes blessées ou en danger. La première étape lorsqu’ils reçoivent un appel, d’un témoin d’un accident ou de la victime elle-même, est de localiser cette dernière, à l'aide d'un portable s'il y a du réseau ou grâce à une description des lieux, ce qui implique une parfaite connaissance du terrain.
Le PGM couvre le massif du Sancy et une partie du Forez. Parfois, l’hélicoptère n’est pas disponible, ou pas adapté. Les gendarmes doivent alors composer avec la météo ou le relief, ayant à leur disposition un matériel spécifique comme un treuil, utilisé pour sortir les victimes d’une situation délicate. Sur place, les gendarmes sont habilités à faire un bilan médical simple : ils ont en effet reçu une formation de secouristes allant plus loin que la formation habituelle.
Des parapentistes bloqués dans les arbres
La plupart du temps, les personnes auxquelles le PGM porte assistance sont des randonneurs : "La majorité de nos interventions sont pour des chutes sur sentier, explique Lionel Aguilar, M.D.L. Chef. C’est pour cela qu’on recommande bien une bonne paire de chaussures et des bâtons." Aux randonneurs s’ajoutent ceux qui font du VTT de descente, de l’escalade, ou encore "les parapentistes bloqués dans les arbres".
Avant l’action, le PGM a aussi pour mission la prévention, en allant à la rencontre des promeneurs : "On essaye de voir s’ils s’ont équipés correctement, s’ils ont pris assez d’eau surtout quand il fait très chaud, s’ils savent s’orienter…, énumère Nicolas Berges, M.D.L. Chef. On les conseille suivant les circonstances du jour, en cas de risque d’orage par exemple."
Les secours en montagne doivent être distingués des secours sur piste. Les premiers travaillent le plus en été, et non en hiver.