Le nouveau centre pénitentiaire de Riom (Puy-de-Dôme) accueillera ses premiers détenus fin janvier. Il remplace les 3 établissements du département avec une capacité de 566 personnes.
Le nouveau centre pénitentiaire de Riom dans le Puy-de-Dôme que les automobilistes ont vu pousser le long de l’autoroute A 71 compte 3 secteurs. Dans le premier, on pratiquera le régime ouvert : chacun des 164 détenus sera logé dans une cellule individuelle dotée de sanitaires, ils pourront bénéficier sans contrainte des équipements sportifs ou des salles d’activités, un dispositif qui vise à les préparer à leur sortie : "c’est faire venir la société et le droit commun à l’intérieur et reproduire ce qui se passe à l’extérieur sur la base d’une autonomie de vie pour éviter de reprendre des cursus dupliqués en lien avec l’enfermement" à expliqué Nathalie Grand, la Directrice du Service de probation et d'insertion lors d’une présentation de l’établissement à la presse.
Mais si au terme d’une phase d’évaluation de 3 semaines, le régime ouvert n’est pas adapté, les détenus seront hébergés dans un autre quartier de la maison d’arrêt, de même capacité, mais en régime fermé.
Quant aux détenus condamnés à de lourdes peines, ils seront affectés au centre de détention, qui compte aussi 164 places.
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Tous bénéficieront, comme le prévoit la loi pénitentiaire de 2009 d’un programme de réinsertion active basé sur la possibilité d’avoir des parloirs familiaux, sur le travail pénitentiaire dans des locaux qui permettent une production d’atelier mais aussi la formation professionnelle et l’enseignement.
Les 566 détenus seront encadrés par 292 personnes, tous corps de métiers confondus, dans un établissement conçu sans mirador ni filin anti-hélicoptère. La construction du nouveau centre de détention de Riom a coûté 80 millions d’euros.
