Puy-de-Dôme : pourquoi un dépistage massif du COVID 19 a été organisé à Châtel-Guyon

A Châtel-Guyon, dans le Puy-de-Dôme, une grande campagne de dépistage du COVID 19 était organisée lundi 29 mars, pour les adultes mais aussi les enfants. Une initiative de l'Agence régionale de santé (ARS) alertée par le taux d'incidence recensé dans le secteur.

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A Châtel-Guyon, près de Riom, dans le Puy-de-Dôme, ce lundi 29 mars, des dizaines de personnes étaient dans l'attente de se faire dépister. Depuis quelques jours, les cas de COVID 19 avec variants augmentent dans la commune et dans les villages alentours. Une menace prise très au sérieux par les habitants. Un habitant confie : « J’ai été diagnostiqué cas contact il y a une semaine. Du coup, pour protéger mon entourage, au lycée et même mes proches, j’ai préféré être sûr d’être négatif avant de pouvoir sortir de mon isolement ». Un autre habitante précise : « C’est au travail qu’on m’a dit de venir. Il faut se faire dépister ».

Un taux d'incidence élevé

Dans la communauté d'agglomération Riom Limagne et Volcans, le taux d'incidence atteint désormais 356 pour 100 000 habitants contre 241,6 dans le reste du département.
 

Frédéric Bonnichon, maire (LR) de Châtel-Guyon, raconte : « L’Agence régionale de santé a de temps en temps le besoin de vérifier si on n’est pas face à une situation qui sort des normes. Des équipes viennent et proposent de faire des tests en quantité plus importante. L’ARS nous a indiqué en fin de semaine dernière qu’une opération allait être déployée sur Châtel-Guyon. Les premiers retours semblent montrer qu’il n’y a pas de problème particulier. C’est une opération rassurante pour les habitants, car gratuite et rapide. Des personnes de tous âges sont venues se faire dépister ». Afin de s'assurer de la venue d'un maximum d'habitants, la commune avait notamment choisi de communiquer sur les réseaux sociaux.
 

Le plus important est de casser ces chaînes de contamination

Claire Garnier, coordinatrice de l'équipe médiateurs lutte anti-COVID, explique : « C’est un territoire qui est surveillé de près comme d’autres actuellement. Il s’agit d’une question de taux d’incidence. On a aussi remarqué qu’il y avait beaucoup de positivité dans les écoles. Il faut continuer à se faire dépister. La vaccination est une chose, mais à part. Vacciner ne veut pas dire ne pas contracter le virus. Le plus important est de casser ces chaînes de contamination ».

Des tests salivaires

La  journée de dépistage a aussi été déployée dans les écoles primaires et maternelles. Près de 400 élèves ont réalisé un test salivaire ce lundi 29 mars. Mais l'inquiétude demeure. Victoria Colas-Pari, parent d'élève, indique : « On dit que ça augmente partout et on envoie les enfants à l’école. Si l’école fermait, ça me rassurerait ». Anaïs Collot, élève de CM1, souligne : « Ca m’inquiète un peu de me dire que quelqu’un de ma classe peut être positif. J’ai peur d’être positive aussi ». Mercredi 31 mars, c'est à Riom que l'Agence régionale de santé poursuivra sa campagne de test dans le secteur.

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