En deux minutes, sur YouTube, des chercheurs de l’université Joseph Fourier de Grenoble expliquent la science, à partir d’un objet très concret. Grâce à ces vidéos, le campus, dédié aux sciences et aux technologies, entend moderniser son image pour affirmer son rayonnement international.
Pour promouvoir le travail de ses chercheurs au niveau international et resserrer les liens avec ses étudiants, l’université Joseph Fourier de Grenoble (UJF) a trouvé la solution: YouTube.
Sur la chaîne et sur son site internet, l’université a lancé, depuis le 4 octobre, une série de vidéos scientifiques. Intitulée "L’Objet de mes recherches - par les experts de l’UJF", la série propose à chaque scientifique de décrire son domaine d’expertise en partant d’un objet familier ou scientifique.
L'exercice est loin d'être simple car le chercheur doit résumer son thème de recherche en seulement deux minutes. "Un format court implique une synthèse d'aller à l'essentiel. Le défi, c'est d'arriver à être relativement simple sans être simpliste", précise Serge Aubert. Cet enseignant chercheur en biologie végétale a présenté dans une vidéo l'adaptation de certaines plantes aux conditions extrêmes, comme la haute altitude.
L'objectif est d'utiliser des exemples très concrets pour décrire les horizons de la recherche actuelle en s’adressant à un public large, qui peut ainsi toucher la science du bout du doigt.
L'université dispose de 1500 enseignants chercheurs pour 50 laboratoires de recherche
Cette nouvelle communication n'est pas seulement dédiée au rayonnement international. Pour Muriel Jakobiak-Fontana, responsable de la communication de l'université, "il était important pour (l'université) de développer l'attractivité dans le but de montrer que si on était excellent en recherche, c'est qu'on avait d'excellents chercheurs."
Cette chaîne YouTube est aussi à usage interne. Elle a pour vocation de resserrer les liens avec les 15.000 étudiants du campus.
Pour tourner ces vidéos, l'université dispose d'importantes ressources: 1500 enseignants chercheurs pour 50 laboratoires et 500 travaux de recherche. Chimie, physique, sismologie, astrophysique, ou encore géologie, les domaines abordés dans ces vidéos sont vastes.