Quand la grève des gardiens de prison chamboule le procès de la rixe d'Echirolles

Trois accusés dans l'affaire de la rixe d'Echirolles ne sont arrivés que vers 16 heures, ce jeudi 12 novembre, au Palais de Justice de Grenoble. En raison de la mobilisation des gardiens de prison d'Aiton, ils n'ont pu être extraits plus tôt. Un épisode qui perturbe un procès fleuve. 

Une trentaine de surveillants ont bloqué la prison d'Aiton (Savoie) pendant 9 heures, afin de réclamer des moyens humains. Le site a finalement été évacué par les gendarmes en début d'après-midi pour permettre, notamment, l'extraction de trois détenus jugés dans l'affaire la rixe d'Échirolles. Les trois accusés devaient comparaître dès 9 heures devant la cour d'assises de Grenoble. Leur absence a donc entraîné le report des débats. Un coup dur pour ce long procès où 12 personnes sont accusées. 

Le procès, qui a démarré le 2 novembre, doit s'achever en décembre, après normalement six semaines de débats. On parle déjà d'une prolongation. Ce qui provoque l'émoi du côté des avocats. "C'est un procès extrêmement difficile à gérer", explique Maître Alain Fort, avocat d'un accusé, "difficile à mener pour le Président, et à subir pour les accusés et les avocats. Et surtout c'est un vrai problème pour la concentration des jurés, je me demande comment ils vont tenir."

Interview

Intervenant: Maître Alain Fort, avocat d'un accusé



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