Ce mardi 17 décembre, le tribunal administratif a retoqué une délibération du conseil municipal de Grenoble sur le projet de nouveau quartier à hauteur de l'Esplanade entre les berges de l'Isère et les contreforts de la Chartreuse. Pour autant, la municipalité estime que tout est encore possible.
Dans une interview qu'il nous a accordée, Philippe de Longevialle, adjoint au maire de Grenoble chargé de l'urbanisme, ne s'est pas montré particulièrement contrarié par la décision du tribunal administratif. "Concrètement, ça ne modifie pas l'essence du projet Esplanade", explique l'élu.
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Pour lui, "l'aménagement d'un parc public, la construction de logements, les changements de circulation, rien n'est modifié" car la décision du tribunal "ne portait pas sur ces aspects." La seule chose qui, selon lui, doit être revue c'est la hauteur de certains immeubles. Pour Philippe de Longevialle, il s'agit de "corrections techniques" à apporter, "parfois c'est un étage de trop". "En réalité, 70% du projet est réalisable en l'état" car l'adjoint au maire rappelle qu'il y a eu des modifications et que la décision n'en tient pas compte." Et de conclure, "il va peut-être falloir réaliser un peu différemment les choses mais la décision, on a le temps de la prendre car c'est un projet sur 15 ans et il n'y a pas d'urgence."