"Ce que l'on voit à la surface, ce n'est rien", des écoliers sensibilisés à la pollution des océans à Quincieux

Les élèves de CE1 et CM2 de l'école Marius Gros de Quincieux dans le Rhône sont sensibilisés à la pollution de l'environnement, en particulier celle des océans. Leurs professeurs les ont mis en relation avec le navigateur, François Gabart pour mieux appréhender l'ampleur des dégâts.

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De prime abord, leur lieu de vie n'est pas situé à coté de la mer, pourtant à Quincieux, au Nord de Lyon, les écoliers sont soucieux de connaitre l'état de santé de la planète, notamment la mer.

Engagés dans la course bleue

Réunis dans la même classe les élèves de CE1 et de CM2 sont assis silencieux, ils écoutent François. François Gabart est navigateur.

Depuis la rentrée scolaire, ils sont investis sur la course bleue. Un projet pédagogique qui permet de suivre un skippeur professionnel, engagé dans la protection des océans.

Ce vendredi 27 janvier, c'est en visio que la rencontre a lieu entre les bambins et l'aventurier des mers. Epoque digitale oblige, le skippeur s'adresse à eux à travers un écran. 

"L’idée, explique François Gabart, c’est que les enfants puissent travailler sur ce projet pour apporter eux-mêmes des solutions.

On va sélectionner les projets les plus pertinents, et il y aura une remise de prix au mois de juin, juste avant les vacances d’été."

Un réel intérêt des enfants 

Au cours de l’échange avec François Gabart, les élèves apprennent que près de 8 millions de tonnes de plastiques sont jetés dans les océans chaque année.

"J’ai découvert que ce que l’on voit à la surface de l’océan, n’est rien comparé à ce que l’on voit en dessous, au niveau des déchets plastiques", dit Lila, élève de CM2.

"Le plastique, ce n’est pas bien pour les animaux car ils peuvent en avaler" explique Hayley en classe de CE1.

Quelque soit la quantité d'informations retenues, chaque enfant repart de l'échange avec l'essentiel du message.  

Le projet de la course bleue a été savamment imbriqué aux autres matières, "on a fait le lien avec les apprentissages de l’école en mathématiques, en histoire-géo" explique la directrice de l'école Marius Gros. 

Plus conscients que leurs ainés de la fragilité des océans, les écoliers s'investissent pleinement dans le projet. 

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