Les deux épisodes de grêle survenus dans le Rhône fin mai et fin juin ont durement touché un millier d'exploitations et les dégâts sont estimés à 30 millions d'euros, ont annoncé ce vendredi 1er juillet les professionnels en marge d'une réunion qui s'est tenue en préfecture.
Le préfet du Rhône Michel Delpuech a réuni ce vendredi les maires et les représentants du département et de la région avec des responsables professionnels pour voir comment accélérer l'examen des demandes d'état de catastrophe naturelle et de régime de calamités agricoles.
Grêle dans le Rhône : le préfet réunit les maires et les professionnels agricoles concernés #dégâts pic.twitter.com/caqnIYXiRo
— Préfet Rhône (@prefetrhone) 1 juillet 2016
Des dégâts estimés à 30 millions d'euros
"On souhaite que le dossier du Rhône soit présenté le plus vite possible, dès septembre. Un recensement précis des dégâts est en cours et les communes sont invitées à transmettre les dossiers de reconnaissance de catastrophe
naturelle d'ici le 14 juillet", a précisé le préfet à l'issue de la réunion.
La grêle n'est pas éligible au dispositif de reconnaissance de catastrophe natuelle car il s'agit d'un dégât assurable -même si, par exemple dans le Beaujolais, moins de 40% des viticulteurs sont assurés- mais des coulées de boues ou des inondations peuvent l'être. Afin d'activer le régime des calamités agricoles pour l'indemnisation des pertes de fond, un comité départemental d'expertise doit se tenir vers le 20 juillet, ce qui permettra de présenter les dossiers à la commission nationale dès la rentrée. Les exploitants pourront bénéficier d'un dégrèvement partiel ou total de leur taxe foncière sur les propriétés non bâties (à réclamer avant le 2 septembre). D'autres dispositifs seront mobilisables afin de soulager les trésoreries des exploitants (Mutuelle sociale agricole, administration fiscale).