300 personnes ont organisé une fête sans autorisation à Rivolet dans le Beaujolais. Les gendarmes sont intervenus pour les évacuer dans le calme.
Une free party a été organisée dans la forêt départementale de la Cabrière à Rivolet dans le Beaujolais. 300 personnes sont arrivées sans autorisation pour installer un mur de son et faire la fête dans ce lieu dont l'adresse avait été diffusée en toute discrétion sur des messageries personnelles.
"On est sur un évènement festif qui crée du tapage et nous notre opération consiste à mettre fin à ce tapage" explique . "Nous avons tenu les accès de la fête et nous avons contrôlé tout le monde. On a estimé à une centaine de véhicules et 300 participants vendredi soir. C'est un évènement relativement calme, il n' y a pas eu de débordement sur la voie publique et les pompiers ne sont pas intervenus pour porter secours".
Quand on demande aux participants pourquoi ils sont venus précisément ici, dans un endroit public, sans autorisation l'un d'entre eux répond que : " ces fêtes c'est une question de liberté, on s'est installé là où il n' y a aucune gêne pour les voisins, ici est un site relativement souvent utilisé. Il n'y aura pas de dégradations. Les organisateurs ont choisi ce secteur car quand on fait sortir les enceintes on ne fait pas trop de kilomètres par rapport aux villes alentour".
"Une petite fête, tout s'est bien passé"
Tandis que les plus téméraires de la nuit précédente sortent à peine de leur tente, un autre participant accepte lui aussi d'expliquer sa venue : "On a fait une petite fête et tout s'est bien passé" ajoute un autre visiteur. "Nous, on veut juste s'amuser tranquillement. On a nettoyé le site, tout est propre. On est bien on est dans la nature, on a de la place, loin des villes pour déranger personne. On nous laisse pas danser, on ne nous laisse pas faire la fête", regrette-t-il, tout en reconnaissant que c'est interdit et que c'est logique qu'il soit verbalisé, "c'est le jeu", philosophe-t-il, visiblement content de sa soirée.
Alertés par des plaintes de témoins qui passaient dans ce secteur, loin des habitations, les gendarmes ont été pris de cours dans un premier temps. Pas assez nombreux sur le moment, ils n'ont pas empêché leur installation, car une intervention aurait pu causer de très importants bouchons sur la départementale, et donc causer plus de trouble que la fête elle-même.
Toutes les personnes encore sur place lundi 20 mai ont été verbalisées pour tapage nocturne, et ont reçu une amende de 68 euros. Certains ont également été sanctionnés en tant que consommateurs, avec une amende forfaitaire pour détention délictuelle de stupéfiants. Un groupe électrogène et deux platines ont été saisis, les enceintes quant à elles, n'étaient plus sur place à l'arrivée de la gendarmerie.