Samedi 26 novembre, à Lyon, une manifestation contre les violences faites aux femmes aurait été perturbée par des activistes de l'ultra-droite lyonnaise. Dans un communiqué, 4 députés de la Nupes du Rhône demandent "une enquête approfondie sur les agissements et les violences des groupuscules d'ultra-droite à Lyon".
A l'appel du collectif "Droits des Femmes 69", une manifestation était organisée au départ de la place Bellecour samedi après-midi. Des heurts entre manifestant(e)s et militant(e)s de l'ultra-droite auraient alors éclatés pendant la manifestation. Sur son compte Twitter, la députée Nupes du Rhône Marie-Charlotte Garin déplore "une nouvelle attaque de l'ultra-droite" à Lyon.
Avec 3 autres de ses collègues députés du Rhône, Marie-Charlotte Garin demande l'ouverture "d'une enquête approfondie sur les agissements et les violences des groupuscules d'ultra-droite à Lyon". Dans leur communiqué, les élus s'indignent "il s'agit de la quatrième fois en 3 ans que de tels agissements ont lieu lors de manifestations féministes et LGBTQIA+ à Lyon." Des attaques, "systématiquement à proximité immédiate des anciens locaux de l'association Génération identitaire, pourtant dissoute en mars 2021, que sont la Traboule et l'Apogée (Lyon 5ème) où se réuniraient toujours les militants d'extrême droite."
Sur le compte Instagram du Collectif Némésis, un groupe de féministes identitaires, le son de cloche est tout autre.
"Comme d’habitude, la censure et la violence vient de l’extrême-gauche et de leurs miliciens qui font la loi dans les métropoles avec la complicité de leurs élus de chez #LFI et #EELV." Peut-on lire en légende d'une vidéo montrant les activistes du collectif Némésis brandir des pancartes anti-Islam et anti-immigration.