Le GUD et trois autres structures de l'extrême droite lyonnaise ont été dissous mercredi 26 juin en conseil des ministres.
C'est désormais officiel. Le GUD (groupe union défense), groupuscule étudiant d'extrême droite xénophobe, ainsi que trois autres structures de l'extrême droite lyonnaise ont été dissous ce mercredi 26 juin en conseil des ministres, a annoncé la porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot.
La dissolution concerne le GUD, groupuscule créé dans les années 1970 et réactivé récemment, mais aussi le groupe lyonnais Les Remparts, ainsi que les associations locales qui gravitent autour, le bar La Traboule, et la salle de sport Top Sport Rhône.
Le 19 juin dernier, le ministre de l'Intérieur Gérard Darmanin avait annoncé son intension de dissoudre ces groupuscules d'extrême droite."La haine des extrêmes doit être combattue par la République. Merci aux services du ministère de l’Interieur pour le travail d’enquête", a-t-il déclaré à la suite de l'annonce de dissolution ce mercredi.
Nous venons de dissoudre des associations d’ultra-droite, dont le GUD, et d’islamistes radicaux en Conseil des ministres. La haine des extrêmes doit être combattue par la République. Merci aux services du ministère de l’Interieur pour le travail d’enquête.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) June 26, 2024
Groupuscules ultra-violents
Ces groupuscules d'extrême droite, bien implantés à Lyon, sont connus pour leurs actions ultra-violentes, comme des ratonnades xénophobes. Nombre d'élus locaux réclament leur dissolution depuis plusieurs années. "Par cette décision, le gouvernement a enfin fait preuve de responsabilité, il était urgent d’agir
pour la sécurité des Lyonnaises et des Lyonnais" a réagi le maire de Lyon Grégory Doucet dans un communiqué ce mercredi. En février dernier, le maire de Lyon, il avait réclamé la dissolution des Remparts et de ses associations auprès du ministre de l'Intérieur, en réaction à la violente attaque par ses membres d'une conférence sur la Palestine le 11 novembre à Lyon.
De son côté, le groupe identitaire a fait savoir qu'il entendait "contester cette décision devant le Conseil d'Etat".