Une action est programmée en fin de journée devant l'un des restaurants Domino's Pizza de la région lyonnaise. Objectif de l'ONG : informer sur l'absence d'engagement de la chaîne de restaurants par rapport aux conditions d'élevage et d'abattage des poulets.
L 214 poursuit ses opérations coups de poing devant les restaurants de la chaîne Domino’s Pizza. Une façon de mettre la pression sur cette enseigne qui n’entend pas, pour l’heure, modifier ses comportements vis-à-vis des producteurs de volailles dont les restaurants ont besoin. Ce jeudi 26 décembre vers 19 heures, une demi-douzaine de militants de l’association battront le pavé devant un restaurant du centre de Lyon. "Nous voulons montrer des vidéos d’élecages et d’abattage des poulets dans des conditions innommables", évoque Camille Silvert, du collectif lyonnais. "Au-delà des clients, ce sera aussi pour nous le moyen de toucher des passants et de leur proposer de signer la pétition de L214."
Inviter les enseignes à tourner la page de la production intensive
L 214 persiste et signe en essayant de convertir de grandes enseignes connues à de nouveaux rapports avec leurs fournisseurs en viande, notamment la viande blanche, volailles et porcs. Enfermés à vie, entassés par milliers, sélectionnés génétiquement pour grossir très vite, ce sont des centaines de millions de poulets qui souffrent en France dans les élevages intensifs, rappelle L 214.Tandis qu’un grand nombre de plus en plus important de professionnels de l’alimentaire ou de la distribution ont confirmé leur engagement (Système U, Nestlé, Danone, Panzani, etc.), les coordinateurs de L 214 regrettent que l’enseigne Domino’s ne joue pas le jeu de la «véritable» qualité. Domino's Pizza se joue d’une image qualitative en disant qu’un une bonne pizza, c’est d’abord de bons ingrédients. «Pourtant, elle demeure indifférente à la souffrance des poulets et sourde aux attentes des consommateurs», constatent les militants.
Cette action s’inscrit dans le cadre d’un travail de fond mené par L214 sur le sujet des poulets de chair auprès des acteurs de l’agroalimentaire. Il s’agit en effet d’un sujet d’importance majeure : avec près de 800 millions d’individus tués par an en France, les poulets sont les premiers animaux terrestres victimes de notre système de production alimentaire ; et à ce jour, près de 83 % d’entre eux sont élevés en élevage intensif.
Cette action s’inscrit dans le cadre d’un travail de fond mené par L214 sur le sujet des poulets de chair auprès des acteurs de l’agroalimentaire. Il s’agit en effet d’un sujet d’importance majeure : avec près de 800 millions d’individus tués par an en France, les poulets sont les premiers animaux terrestres victimes de notre système de production alimentaire ; et à ce jour, près de 83 % d’entre eux sont élevés en élevage intensif.