Cette année, le cap des 100.000 croisiéristes accueillis devrait être dépassé à Lyon ce qui représente une enveloppe de 15 millions d'euros pour la ville. C'est le thème du reportage que Valérie Benais & Laure Crozat disponible en replay.
Enquêtes de régions : Lyon, capitale fluviale... par france3rhonealpesBien sûr tout le monde a dans la tête les immenses paquebots - véritables villes flottantes - aux multiples ponts qui sillonnent les mers du monde entier. Mais il existe aussi des paquebots, certes plus petits, qui naviguent sur les fleuves de tout le continent européen.
Véritables palaces eux aussi, ils disposent de toutes les commodités des premiers et offrent des prestations de grand luxe très appréciées de nos voisins germaniques notamment.
Devant le succès grandissant de cette formule de voyage - on compte aujourd'hui 24 paquebots sur le bassin Rhône-Saône alors qu'ils n'étaient que 4 en 1998 - la ville de Lyon a investi dans ces équipements pour devenir l'escale incontournable de ce circuit. Le bassin de navigation offre dorénavant 28 sites d'escale en amont et en aval de la ville mais le pari est loin d'être gagné.
Les berges rendues au public par les derniers aménagements ne facilitent pas l'accès au quai d'embarquement et des efforts sont encore nécessaires afin que les touristes, généralement âgés, puissent accéder aux bateaux facilement.
Le nombre exponentiel d'embarcations nécessite encore de nouveaux aménagements pour augmenter les capacités de stationnement des paquebots.
Mais Lyon n'a pas dit son dernier mot et les visites proposées lors des escales telles que Saint-Jean et les dégustations gastronomiques sont de sérieux arguments dans le choix des touristes.
Un schéma directeur des paquebots de croisière a été mis en oeuvre avec 6 sites à Lyon (Antonin Poncet, Claude Bernard, Leclerc en 2017, Rambaud en 2014 et Confluences en 2015) et 1 à Collonges au Mont d'or (hello mister Bocuse) soit une capacité de 15 places. Un équipement qui permettrait d’égaler Budapest, la première ville fluviale d’Europe. Les sites de Lyon uniquement représentent un coût estimé à 5 millions d'euros.
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A l'horizon 2018, une trentaine de paquebots est attendue sur le bassin soit 130.000 croisiéristes et 1.500 escales sur Lyon. Il reste encore à conforter l'offre sur terre avec des suggestions alléchantes et diversifiées typiques de la région et à modéliser la prise en charge pour assurer un service impeccable à une clientèle globalement étrangère (80%) très exigeante, prescriptrice dans son pays et pas forcément fidèle.
Deux autres reportages au sommaire d'Enquêtes de régions, vendredi à 23h00 sur France 3 Rhône-Alpes, Alpes et Auvergne
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