Les chauffeurs de véhicule de transport, grands rivaux des taxis, sont toujours en colère. Hier ils ont manifesté à Paris, aujourd'hui leur mobilisation se poursuit. A Lyon, ils sont rassemblés depuis ce matin devant le siège d'Uber, dans le quartier de Vaise.
Ils se sont rassemblés devant le siège d’Uber à Lyon. Des chauffeurs indépendants qui travaillent avec application. Depuis le 8 décembre, la plateforme de réservation a annoncé une augmentation des tarifs de course.
Problème : elle est subordonnée à l’augmentation de la commission prise sur les chauffeurs.
Les chauffeurs de véhicule de transport, grands rivaux des taxis, sont toujours en colère. Hier ils ont manifesté à Paris, aujourd'hui leur mobilisation se poursuit. Lyon, ils sont rassemblés depuis ce matin devant le siège d'Uber, dans le quartier de Vaise. Ils les accusent de pratiquer une forme d'esclavage économique. Intervenant : Bruno, Chauffeur utilisant l'application UBER.
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©France 3 Rhône-Alpes
Ces chauffeurs sont indépendants et ont créé une entreprise. En prenant 25% de commission sur chaque course, financièrement, l’entreprise n’est plus viable selon des chauffeurs VTC.
Les grévistes dénoncent une décision unilatérale de la part d’Uber et un dialogue social au point mort. Faux, répond la direction d’Uber jointe par téléphone.
Elle estime les grévistes non représentatifs et affirme que depuis la décision du 8 décembre, la rentabilité des conducteurs de VTC aurait augmentéede 5 %. Ils sont 3 000 à utiliser l’application de la plateforme dans l’agglomération.