Selon nos confrères de France 3 Midi Pyrénées ,le renseignement militaire français aurait listé 7 sites potentiels d'attaques terroristes coordonnées.Le ministère de la Défense a formellement démenti ces affirmations
Nos confrères de France 3 Toulouse ont pu se procurer un document confidentiel du renseignement militaire français qui liste des cibles potentiels d'attentats terroristes en France. La zone d'hydrocarbures de Lyon-sud apparaît dans une liste de 7 sites qui pourraient faire l'objet d'une attaque coordonnée en même temps que le parlement européen de Strasbourg et la zone aéroportuaire de Toulouse. Cette liste aurait été établie à partir d'interceptions de messages sur des réseaux sociaux et des sites internet proches de jihadistes.Sous le titre "quel mode opératoire pour quelles cibles ?", le renseignement militaire français dresse une carte de France, datée du 20 janvier 2016, des attaques coordonnées, simultanées et géographiquement dispersées" qui pourraient se produire. Cette "analyse prédictive" aboutit à la liste suivante :
- La zone de La Défense à Paris (risque d'attaque par un drone ou avion piégé)
- Le Pont de Saint-Nazaire
- La zone aéroportuaire de Toulouse (attentat suicide et fusillade)
- La zone portuaire de Marseille-Fos (drone ou avion piégé)
- La zone hydrocarbures de Lyon-Sud (voiture piégée)
- Le Parlement européen de Strasbourg (fusillade)
- Le Musée Européen de Lille (attentat suicide)
Lors de la simulation d'attentat, une vingtaine de policiers et les services de déminage étaient intervenus pour faire évacuer une partie du site tandis que l'autre partie du personnel était confinée dans les bureaux. On ne peut que rapprocher les deux informations et s'interroger sur la présence d'un risque localisé et désormais parfaitement identifié par la sécurité du territoire.
Dans un communiqué publié le lundi 25 janvier ,le ministère de la défense a formellement démenti ces informations,basées sur un document de travail fictif destiné à des éléves officiers :
"Le ministère de la Défense dément formellement les informations mises en ligne par la rédaction de France 3 Midi Pyrénées, le 21 janvier dernier. Informations sur des sites soit disant sensibles provenant d'un "document militaire" qu'ils se seraient procuré. Il s'agissait en fait d'un document totalement fictif de travail, non protégé par le secret défense et destiné à la formation de jeunes élèves d'une école d'officiers."