L'épouse de Meng Hongwei, le président chinois d'Interpol dont elle n'a plus de nouvelles depuis le 25 septembre dernier, en a appelé à la communauté internationale ce dimanche 7 octobre lors d'une déclaration à la presse à Lyon, où l'organisation policière a son siège mondial.
L'épouse de Meng Hongwei, le président chinois d'Interpol dont elle n'a plus de nouvelles depuis le 25 septembre, le croit en danger d'après un dernier message qu'elle a reçu de lui ce même 25 septembre, a-t-on appris auprès d'elle en marge d'une conférence de presse à Lyon.
Le 25 septembre, date à laquelle son mari avait rejoint la Chine, ce dernier lui a envoyé un premier message sur un réseau social indiquant: "attends mon appel". Puis un second message est venu comprenant seulement un émoticône signifiant une situation de danger, d'après Grace Meng. "Je ne suis pas sûre de ce qui lui est arrivé", a-t-elle confié à des journalistes après avoir lu une déclaration officielle.
Grace Meng l'épouse de Meng Hongwei, le président chinois d'Interpol, a déclaré "Cette affaire concerne la communauté internationale", dans une déclaration lue en chinois puis en anglais. La voix tremblante, étouffant un sanglot, elle s'est exprimée dos aux caméras par souci de sécurité, refusant également d'être photographiée.
Samedi 6 octobre, le secrétaire général d'Interpol, l'Allemand Jürgen Stock, avait demandé à la Chine "une clarification" sur la situation du président
de l'organisation, âgé de 64 ans, qui n'a plus donné de nouvelles à sa famille depuis qu'il s'est rendu en Chine fin septembre.