La disparition de Paul Bocuse est un véritable séisme dans le monde culinaire mondial. Les réactions commencent à pleuvoir.
Paul Bocuse souffrait depuis plusieurs années de la maladie de Parkinson. "Monsieur Paul, c'était la France. Simplicité & générosité. Excellence & art de vivre. Le pape des gastronomes nous quitte. Puissent nos chefs, à Lyon, comme aux quatre coins du monde, longtemps cultiver les fruits de sa passion", a écrit Gérard Collomb sur le réseau social.Le patron du guide Gault & Millau, Côme de Chérisey, a salué "le grand homme mais surtout celui avec qui Henri Gault et Christian Millau ont lancé la Nouvelle cuisine. Il a été à l'origine de ce big bang dans la gastronomie française et mondiale".
Monsieur Paul adepte de la cuisine traditionnelle
On afflue du monde entier pour déguster sa "poularde demi-deuil", son "gratin de queues d'écrevisses", ou sa "soupe VGE", un consommé à la truffe surmonté d'un dôme de pâte feuilletée, créé en 1975 pour la remise de sa Légion d'honneur à l'Elysée. Autant de classiques devenus des incontournables de la carte de son célèbre restaurantde Collonges-au-Mont-d'Or, à la façade verte et rose, où trône son portrait en trompe-l'oeil.
Dans "Paul Bocuse, le Feu sacré" (Ed. Glénat - 2005), "Monsieur Paul" se définissait comme "un adepte de la cuisine traditionnelle", qui "aime le beurre, la crème,