La société Merial, qui faisait partie jusqu'ici du groupe pharmaceutique français Sanofi, a officialisé sa vente au groupe allemand Boehringer Ingelheim début janvier. Mardi 24 janvier 2017, des dizaines de salariés ont entamé un mouvement de grève dans les différents sites lyonnais.
Début janvier, la société Merial, du groupe pharmaceutique français Sanofi, officialise sa vente au groupe allemand Boehringer Ingelheim. Conséquence : son siège mondial, jusqu'ici basé à Lyon, sera transféré à Ingelheim am Rhein, en Allemagne. Malgré tout, le groupe se veut rassurant et assure que le site lyonnais restera un "centre opérationnel clé" pour ses activités.
Il annonce ainsi, quasi comme preuve, l’embauche de 125 personnes dans Lyon et sa région.
Pourtant, mardi 24 janvier 2017, environ 200 salariés du groupe ont entamé un mouvement de grève à Saint-Priest, dans la métropole lyonnaise. Leur objectif : obtenir une importante revalorisation salariale.
Une prime de 1000 euros
Suite à la fusion de la société allemande avec Merial, la nouvelle société est en passe de devenir à terme, le Numéro 1 mondial dans le secteur de la santé animale.
Et les salariés réclament une part du gâteau face à ce succès. En pleine période de négociations salariales, ils demandent ainsi une augmentation de salaire.
Si la direction leur offre une revalorisation de 2.2%, certains voudraient encore plus.
Ils réclament par ailleurs une prime de 1000 euros plaisant que le succès de l'entreprise ne peut avoir lieu sans ses salariés.
Voir le reportage de Sandra Meallier, Olivier Denoyelle et Guillaume Bessaa avec :
- Jérémy Padilla, délégué syndical central Boehringer Ingellheim - Mérial
- Eric Lambert, secrétaire général Mérial