Manifestation du 1ᵉʳ mai à Lyon : 10 personnes déférées devant la justice

22 personnes, dont deux mineures, avaient été interpellées et placées en garde à vue pour dégradations et tirs de mortier, en marge de la manifestation du 1er mai 2024 à Lyon. 10 d'entre elles seront déférées ce vendredi 3 mai devant le parquet de Lyon.

Ce 1er mai 2024, au cours du traditionnel défilé, des incidents avaient éclaté en tête de cortège entre des black blocks et les forces de l'ordre. Aux tirs de mortiers des premiers répondaient les les gaz lacrymogène des forces de l'ordre visées. 

Sur le parcours de la manifestation, plusieurs établissements avaient été dégradés, dont des agences bancaires, du mobilier urbain et des façades de restaurants. 

Au total, 22 personnes (dont deux mineurs) avaient été interpellées et placées en garde à vue. Certains suspects ont été arrêtés pour jets de projectiles, d'autres étaient en train de s'équiper avant la manifestation ou portaient des bâtons et des bombes de peinture pendant le défilé.

Dix personnes déférées devant le parquet de Lyon

Ce vendredi 3 mai, dix personnes majeures seront déférées au parquet de Lyon, en comparution immédiate pour huit d'entre elles. Quatre personnes sont poursuivies pour des faits de violence sur personne dépositaire de l’autorité publique et participation à un groupement en vue de commettre un délit, quatre autres personnes sont poursuivies du chef de participation à un groupement en vue de commettre un délit, 

Deux personnes seront déférées selon la procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité : l’une du chef de dégradation d’un bien destiné à l’utilité publique, et l’autre du chef de rébellion.

Deux mineurs interpellés

Une des personnes mineures interpellée pour participation à un groupement en vue de commettre un délit a été convoquée devant le délégué du procureur. 

Les investigations concernant l’autre mineur interpellé ont été conduites sous l’autorité du parquet territorialement compétent en raison du lieu de résidence de ce mineur. 

Enfin, les autres mesures de garde à vue ont donné lieu à une poursuite d’enquête ou à un classement sans suite de la procédure à l’issue des investigations qui n’ont pas permis de caractériser suffisamment l’existence d’une infraction.

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