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Manon Apithy-Brunet décroche l'or olympique

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Ce lundi 29 juillet 2024, la Lyonnaise Manon Apithy-Brunet est devenue championne olympique de sabre aux Jeux Olympiques de Paris. Elle a vaincu sa compatriote Sara Balzer (15-12) et devient la première Française en or au sabre.

Une émotion débordante a saisi l'escrimeuse lyonnaise ce lundi 29 juillet 2024, soir à Paris. Elle décroche l'or au sabre féminin.

Sacre olympique

La tireuse tricolore a dominé sa compatriote Sara Balzer. Cette soirée à Paris, au Grand Palais, c'est la concrétisation de l'affiche qu'un pays attendait pour ses Jeux de Paris.

Ses deux stars, aux registres opposés, se sont montrées à la hauteur des attentes. Les deux sabreuses ont offert à l'escrime hexagonale sa première finale franco-française depuis Atlanta en 1996. Quand Valérie Barlois avait plié face à la "Guêpe" Laura Flessel. Laura Flessel demeurait jusqu'à lundi, la dernière tireuse tricolore titrée aux Jeux dans une épreuve individuelle. 

Médaillée à Tokyo de bronze en individuel et d'argent par équipes, elle entre dans une autre dimension en devenant la première escrimeuse française médaillée d'or en sabre depuis l'introduction de l'arme aux JO en 2004.

"Je ne sais même pas ce qui se passe dans ma tête, a-t-elle déclaré. Je suis juste heureuse parce que je n'ai pas perdu aujourd'hui. Je ne réalise pas que je suis championne olympique, ce nom il est trop gros. Il me fait peur même si j'en ai rêvé, j'ai tout fait pour l'avoir. " 

C'est juste incroyable ce que je suis en train de ressentir.

Manon Apithy-Brunet

France TV

"Mon mari m'a dit, " il faut que tu sois toi sur la piste et tu seras heureuse quoi qu'il arrive. Être concentrée tout le temps ce n’est pas moi, j'ai besoin d'être heureuse, de vivre toutes les émotions. Et le public a été tellement énorme que c'est juste incroyable ce qui s'est passé en moi et je ne vois pas comment éprouver une aussi grosse émotion sans eux maintenant" a déclaré la triple médaillée.

Le feu et la glace

"Je vis un peu des montagnes russes", livrait l'escrimeuse, "c'est aussi pour ça que le jour des Jeux, quand je gagne, je suis folle, je pleure de joie."

"Le fait de vouloir être de plus en plus calme, de plus en plus réfléchie, c'est peut-être ce qui me dessert", estimait-elle, mardi à six jours de sa consécration." Au contraire, je dois retrouver un peu de ma spontanéité, retrouver l'enfant qui est en moi finalement. Il faut tout lâcher."

Un souhait exaucé lundi quand elle est entrée sur la piste, sourire léger, tranchant avec la concentration froide de Sara Balzer dans cette finale opposant le bleu du feu le plus brûlant au bleu de la glace.

"Manon a une spontanéité naturelle et Sara est peut-être plus structurée, résolue. Ce sont deux personnalités assez différentes", résumait l'entraîneur du sabre féminin français Mathieu Gourdain, à l'issue de la "plus belle journée de (sa) carrière d'entraîneur".

Avec trois finales individuelles obtenues pour quatre médailles (une d'or et trois d'argent), l'escrime française peut espérer égaler et dépasser son record de sept médailles. 

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